SECTEURS
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DATES DES REUNIONS
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LIEUX
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NOMBRE DE PARTICIPANTS
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PAGES
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PRODUCTION ET COMMMERCIALISATION DES PRODUITS ISSUS DE L’AGRICULTURE |
production horticole |
22-févr-05 |
EPL Tournus |
19 personnes |
6 à 19 |
polycultures, élevage, grandes cultures |
03-mars-05 |
EPL Fontaines |
33 personnes |
20 à 36 |
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viticulture |
09-mars-05 |
EPL Beaune |
25 personnes |
37 à 51 |
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TRANSFORMATION DES PRODUITS ISSUS DE L’AGRICULTURE |
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09-mars-05 |
EPL Plombières |
20 personnes |
52 à 72 |
AMENAGEMENT |
bois |
22-mars-05 |
EPL Velet |
29 personnes |
73 à 84 |
travaux paysagers |
25-févr-05 |
EPL Quetigny |
25 personnes |
85 à 98 |
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SERVICES EN MILIEU RURAL |
cheval* |
22-mars-05 |
EPL Châtillon-sur-Seine |
9 personnes |
99 à 109 |
services administratifs et aux entreprises |
11-mars-05 |
Lycée privé Saulieu |
6 personnes |
110 à 117 |
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services aux personnes |
14-mars-05 |
MFR Quetigny |
26 personnes |
118 à 130 |
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tourisme |
22-mars-05 |
EPL Châtillon-sur-Seine |
18 personnes |
131 à fin |
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* ce secteur concerne le secteur de la production sur les aspects élevage et le secteur services sur les aspects sports et loisirs |
TOTAL DES PARTICIPANTS |
210 personnes |
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REFLEXION SECTORIELLE HORTICOLE
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR HORTICOLE
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS DANS LE SECTEUR HORTICOLE
3/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LE DOMAINE HORTICOLE
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS OFFERTS DANS LE SECTEUR HORTICOLE
B/ niveaux de formation et de qualification
REFLEXION SECTORIELLE POLYCULTURE ELEVAGES GRANDES CULTURES
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR
2/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LES EXPLOITATIONS
3/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS OFFERTS
B/ niveaux de formation et de qualification
REFLEXION SECTORIELLE VITICULTURE
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS/
3/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS
Relevé des principaux points de la réunion sectorielle « viticulture - oenologie » du 9 mars 2005
B/ niveaux de formation et de qualification
REFLEXION SECTORIELLE TRANSFORMATION DES PRODUITS ISSUS DE L’AGRICULTURE
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR :
c) LA DYNAMIQUE DEPARTEMENTALE :
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS DU SECTEUR
3/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS DU SECTEUR
Définition de deux métiers cibles :
A/ Le secteur de la « Transformation » :
B/ Les qualifications et les emplois
C/ Les emplois et l’organisation du travail
D/ répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
REFLEXION SECTORIELLE BOIS :PRODUCTION ET TRANSFORMATION
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR BOIS : PRODUCTION ET TRANSFORMATION
3/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS OFFERTS DANS LE SECTEUR BOIS : PRODUCTION ET TRANSFORMATION
B/ niveaux de formation et de qualification
REFLEXION SECTORIELLE TRAVAUX PAYSAGERS
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR DES TRAVAUX PAYSAGERS
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS DANS LE DOMAINE DES TRAVAUX PAYSAGERS
3/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LE DOMAINE DES TRAVAUX PAYSAGERS
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS OFFERTS DANS LE SECTEUR DES TRAVAUX PAYSAGERS
Relevé des principaux points de la réunion sectorielle travaux paysagers du 25 février 2005
B/ niveaux de formation et de qualification
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR CHEVAL
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS DANS LE SECTEUR CHEVAL
3/ L’EMPLOI ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL
4/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS OFFERTS DANS LE SECTEUR CHEVAL
B/ niveaux de formation et de qualification
D/ répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
REFLEXION SECTORIELLE SERVICES ADMINISTRATIFS ET AUX ENTREPRISES
B/ niveaux de formation et de qualification
REFLEXION SECTORIELLE SERVICES AUX PERSONNES
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS ET L’OFFRE DE FORMATION
3/ LES EMPLOIS ET LES PRINCIPAUX METIERS
B/ niveaux de formation et de qualification
REFLEXION SECTORIELLE TOURISME RURAL
1/ LE POSITIONNEMENT ECONOMIQUE DU SECTEUR DU TOURISME RURAL
2/ LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES EMPLOIS DANS LE DOMAINE DU TOURISME RURAL ET L’OFFRE DE FORMATION
Relevé des principaux points de la réunion sectorielle « tourisme » du 22 mars 2005
§ La Bourgogne est marquée par une forte présence du secteur agricole. C’est « un secteur à forte valeur ajoutée.6% des emplois y génèrent plus de 6% de la valeur ajoutée ». Ce résultat « s’appuie sur trois piliers : la vigne…l’élevage…les grandes cultures ». Et la filière bois ? « Les surfaces boisées couvrent…31% du territoire régional. Le filière bois au sens large emploie 15 000 personnes dans 2 500 entreprises et ateliers ».
§ Mais c’est un secteur qui doit faire face aux mutations : entre 1989 et 2003, l’agriculture bourguignonne a perdu des emplois (-30%). « Cette perte est compensée par leur hausse dans les services et le commerce ( +20%) suivant ainsi, mais dans des proportions moindres, la tendance nationale ». L’ « action sociale, les services aux entreprises, l’administration, les services personnels et domestiques…ont été les secteurs les plus créateurs d’emplois salariés (tous plus de 10 000 entre 1989 et 2003).
Source : Schéma Régional de Développement Economique –2005-2010 Etat des lieux
La transformation des produits issus de l’agriculture représente un dynamisme important particulièrement sur les exportations (supérieur à la moyenne régionale). Plus de 55% des entreprises relèvent des secteurs de céréales ou de la viande, volaille, poisson qui emploient la majorité des effectifs des salariés.
§ « La Bourgogne couvre 5,8 % du territoire métropolitain mais ne compte que 2,6 % de sa population soit 1 610 407 habitants.
§ Cette population est restée strictement stable entre 1990 et 1999 alors que celle de la métropole s’est accrue de 3,4 %.
§
De plus, cette population vieillit. Les moins de 26 ans passent
de 34,2 % à 30,3 % entre 1990 et
1999. Les plus de 60 ans représentent, en 1999, 24,7 % de la population bourguignonne
(21,3 %
en France).
§
Une population peu
qualifiée: 40 % de la population
de 15 ans et plus n’ont aucun diplôme (au
plus le certificat d’études professionnelles), les personnes
sans diplôme se trouvant
essentiellement dans les couches les plus
âgées.
§
Pour la première fois en 2004, la Bourgogne compte plus
d’inactifs que d’actifs (31,7 % seulement
d’actifs).
§
Si le taux d’accès global au
niveau IV reste légèrement supérieur en Bourgogne à la moyenne
nationale, le taux de qualifiés (64 %) est insuffisant par rapport aux
besoins estimés (70 %).
§ Les projections montrent qu’à partir de 2009, toute la Bourgogne perdra des habitants et que, parallèlement, le pourcentage de personnes âgées augmentera.
§ Une population stable, qui vieillit, peu qualifiée, comptant plus d’inactifs que d’actifs et qui perd des lycéens et des étudiants ».
Source : Schéma Prévisionnel des Formations 2005 –2006-2007, Conseil Régional de Bourgogne, 12/2004 p3
PREAB 2005/2009
PLAN:
Réflexions et définitions sur le secteur de référence
Définitions : La réflexion sur le secteur de référence, implique de définir les termes suivants :
Exploitation agricole :
· Elle est définie comme une unité économique répondant simultanément aux trois conditions suivantes:
· Elle produit des produits agricoles;
· Elle atteint ou dépasse une certaine dimension: 1 ha de SAU (superficie agricole utilisée), sinon, par exemple, 20 ares de cultures spécialisées, ou une activité suffisante de production agricole estimée en effectifs d’animaux, en surface ou en volume,
· Elle est soumise à une gestion courante indépendante.
Exploitation professionnelle :
· Elle répond à deux critères supplémentaires. Elle occupe au moins ¾ d’équivalent temps plein à l’année et correspond à une entité économique au moins équivalente à 12 ha de blé.
Exploitation horticole :
· Elle est définie comme une unité économique répondant simultanément aux trois conditions suivantes :
o Elle produit des produits agricoles,
o Elle atteint ou dépasse une certaine dimension et notamment au moins 200m2 de cultures spécialisées: fleurs, plantes ornementales (sauf sapins de Noël), pépinières ligneuses ornementales, fruitières, forestières (sauf pépinières viticoles),
o Elle est soumise à une gestion courante indépendante.
Ainsi les serres municipales sont recensées alors que les jardineries qui ne font que vendre ne le sont pas.
La gamme de production1 couvre :
· les plantes en pots (chrysanthème):250 exploitations, 3/5 des producteurs sont en Saône-et-Loire.
ü Le secteur de l’horticulture ornementale est un secteur de production diversifié et sans surproduction, c’est un secteur porteur d’avenir avec un marché au niveau national en croissance régulière. L’enjeu pour la filière est donc de conquérir les marchés par une meilleure compétitivité des entreprises avec une production régulière et homogène et des produits de qualité.
ü La production fruitière est un secteur très concurrentiel, comme pour l’horticulture ornementale, les professionnels s’orientent vers une démarche de reconquête des marchés autour d’une politique de qualité. Cette stratégie se traduit pour les producteurs par la généralisation des cahiers des charges.
ü L’économie de la filière maraîchage est marquée par une concurrence accrue, les professionnels y répondent par une stratégie de différenciation de l’offre (création de marques, normalisation, innovation technique).
Les pépinières ornementales et fruitières sont atomisées |
||||||
superficie |
pépinières ornementales |
pépinières fruitières |
pépinières forestières |
|||
en ha |
surface totale |
exploitations |
surface totale |
exploitations |
surface totale |
exploitations |
1 ha ou moins |
16,4 |
40 |
13,1 |
35 |
5,8 |
14 |
de 1 à 10 ha |
79,5 |
32 |
20,3 |
7 |
34,7 |
14 |
plus de 10 ha |
102,5 |
7 |
- |
- |
370,9 |
7 |
Total |
198,4 |
79 |
33,4 |
42 |
411,3 |
35 |
Structure des pépinières en production en 2001 |
|
|
||||
(1) Source : AGRESTE - recensement horticole 2001 |
|
|
· la part des chefs d’exploitation qui n’ont aucune formation agricole initiale est supérieure chez les horticulteurs à celle des exploitants bourguignons.
· Ils sont par contre proportionnellement un peu plus nombreux à avoir bénéficié d’une formation longue ou supérieure.
· 3% des actifs agricoles et 8% des salariés permanents.
· 85% des horticulteurs et pépiniéristes exercent cette profession à titre principal.
· Une activité créatrice d’emploi: sur les 370 exploitations professionnelles horticoles et maraîchères bourguignonnes (auxquelles
· on rajoute 116 exploitations arboricoles),
o 192 exploitations ont des salariés permanents (dont 111 en horticulture).
o 1731 actifs (UTA) travaillent dans ces exploitations :
§ 737 salariés permanents Les entreprises du secteur de la production horticole fonctionnent avec une main-d’œuvre salariée importante
§ 249 salariés saisonniers
§ 745 actifs familiaux.
Source : RGA 2000 |
exploitations ayant des salariés permanents |
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|
exploitations |
salariés permanents |
salariés saisonniers |
Actifs totaux (UTA) |
% d’UTA salariés |
|
|||||||||
|
2000 |
evol 1988/ |
nb personnes |
UTA |
UTA/ |
UTA 2000/ |
UTA |
UTA/ |
UTA 2000/ |
|
|||||
horticulture |
111 |
6% |
382 |
310 |
2,8 |
28% |
72 |
0,7 |
-14% |
706 |
54% |
|
|||
fruits et pépinières |
51 |
-29% |
291 |
275 |
5,4 |
-33% |
101 |
1,2 |
-13% |
538 |
70% |
|
|||
maraîchage |
30 |
-30% |
169 |
152 |
5,1 |
37% |
76 |
1,8 |
31% |
487 |
47% |
|
|||
· Les emplois de cadres restent relativement rares et se concentrent dans les entreprises de plus de 10 salariés.
· Répartition des salariés H/F par niveau d’emploi des salariés du secteur
SBUOTEX1896 |
SBUQUALSAL |
hommes |
femmes |
ENSEMBLE. |
maraîchage |
cadre, contremaître, agent de maîtrise |
12 |
1 |
13 |
|
technicien |
9 |
0 |
9 |
|
ouvrier horticole |
102 |
48 |
150 |
|
ENSEMBLE.. |
123 |
49 |
172 |
horticulture |
cadre, contremaître, agent de maîtrise |
20 |
2 |
22 |
|
technicien |
13 |
7 |
20 |
|
ouvrier horticole |
246 |
108 |
354 |
|
ENSEMBLE.. |
279 |
117 |
396 |
arboriculture fruitière |
cadre, contremaître, agent de maîtrise |
20 |
3 |
23 |
|
technicien |
5 |
2 |
7 |
|
ouvrier horticole |
218 |
53 |
271 |
|
ENSEMBLE.. |
243 |
58 |
301 |
· Moins d’exploitants âgés mais aussi moins de jeunes parmi les horticulteurs et les pépiniéristes que chez les exploitants agricoles en général ;
ü Les emplois permanents imposent pour les salariés des compétences plus élevées, une plus grande autonomie dans le travail donc une meilleure qualification1.
ü Dans le secteur légumier,.les entreprises sont de plus en plus confrontées à de très grandes difficultés de recrutement : en effet compte tenu du marché les personnes recrutées sont souvent en marge du marché du travail et sans qualification.
ü Pour l’horticulture ornementale, le constat est plus nuancé : les entreprises connaissent des difficultés de recrutement, mais le niveau de qualification des salariés permanents s’élève vers le niveau IV[1].
Comparaison par otex de la répartition par catégorie de la population active agricole
Salariés permanents en Bourgogne |
SBUACAPSAL |
|
|
|
|
SBUOTEX1896 |
< ¼ temps |
¼ à < ½ temps |
½ à < ¾ temps |
¾ à < tps complet |
ENSEMBLE.. |
Maraîchage |
3 |
17 |
6 |
19 |
172 |
Fleurs et horticulture diverse |
14 |
54 |
76 |
32 |
396 |
Fruits et autres cultures permanentes |
4 |
15 |
12 |
16 |
301 |
Comparaison entre CDD et CDI par groupements d’OTEX
Les principaux métiers dans le domaine de la production horticole
v Le chef de culture horticole :
Ø il met en œuvre le plan de production :
§ il établit un planning d’activité
§ il définit et améliore les techniques de production et s’assure de la présence des engrais, produits phytosanitaires…
Ø il supervise et participe aux travaux de culture :
§ il programme les commandes des automatismes (système de ferti-irrigation…),
§ il observe l’état des plantes dans les serres et établit son diagnostic pour l’application de traitements,
§ il supervise la réalisation des travaux (arrachage, replantation…) et si besoin forme le personnel aux opérations (ébourgeonnage, rempotage…).
Ø il participe à la gestion de l’entreprise :
§ il collecte les données technico-économiques permettant l’établissement du plan de production et le pilotage des activités et participe aux choix des espèces et des variétés.
Ø il peut être amené à organiser la récolte, le conditionnement, la conservation, le stockage et éventuellement les premières opérations de mise en marché.
Ø
il travaille dans une exploitation ou exceptionnellement au sein
d’une collectivité territoriale.
v Chef de culture en pépinière :
Ø il planifie et supervise les travaux en pépinière :
Ø il programme les activités selon les objectifs de vente
Ø il prévoit le travail quotidien, le répartit en fonction du personnel
Ø il détecte les éventuelles anomalies telles que les maladies.
Ø il participe à la gestion courante de l’entreprise :
§ il intervient dans le recrutement,
§ il gère les stocks de matériels, l’approvisionnement en engrais, en produits phytosanitaires et prépare les commandes de plants,
§ il transmet les bons de commande et d’expédition au service administratif de l’entreprise,
§ il propose éventuellement au chef d’entreprise de nouvelles productions de végétaux ou des modifications de techniques de travail dans le but d’améliorer la rentabilité ;
Ø
il peut également être amené à intervenir dans la vente directe
des produits.
v L’ouvrier horticole :
Ø il prépare et met en place les cultures :
§ il remplit les pots de terreau, il réalise les semis, il effectue les plantations,
§ il installe les plantes sur les tablettes.
Ø il entretient et assure le développement des plantes :
§ il observe l’état des cultures en vue de détecter d’éventuelles anomalies,
§ il réalise les opérations de multiplication des végétaux selon les consignes du chef de culture,
§ il distance les plants, désherbe et gère l’ombrage,
§ il intervient directement sur le développement des plantes : éboutonnage, ébourgeonnage, régulateurs de croissance, installation de tuteurs…,
§ il répand les traitements phytosanitaires et les fertilisants,…
Ø il récolte les produits, les trie, les conditionne, les étiquette et prépare les commandes.
Ø
il travaille dans une exploitation horticole ou éventuellement au
sein d’une collectivité territoriale.
v L’Ouvrier pépiniériste :
Ø il réalise les opérations techniques liées à la culture de végétaux.
A noter que le domaine des expéditions et celui de la commercialisation regroupent d’autres métiers dont celui de préparateur de commande, de technico-commercial ou directeur de vente.
Participants
BUATOIS Michel (horticulteur retraité)
DANTIN Christian (ADHP)
DESMARD Jean-Michel (Président lycée Tournus)
DORMOY Fleur (APECITA)
DROUOT Jean-Pierre (DRAF SRFD)
JAN Véronique (CFPPA Quetigny)
LAGRANGE Chantal (CFA 71)
LAHAYE Fabrice (LPA Plagny)
LEMOINE Jean-Pierre (DRAF SRFD)
MAITRE Michel (lycée de Tournus)
MAUGE François (DRAF SREA)
MAYE Joseph (LPA Plagny)
PATEY Delphine (DRAF SRFD)
PERENNES Stéphane (MFREO GRON)
PERROT Joëlle (lycée de Tournus)
PONSOT Thierry (ville de Châlon / S)
RIEGER Franck (CFA 71)
TISSERAND Laurence (CFA 71)
WEISS Jean-François (AMPHLOR)
· Le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis)
· présentation d’éléments d’information sur le secteur horticole (voir réflexion sectorielle) :
o contexte régional ;
o positionnement économique du secteur horticole
o le niveau de qualification des emplois dans le domaine de l’horticulture
o l’emploi et l’organisation du travail dans le secteur
o les emplois et les principaux métiers dans le secteur de l’horticulture
· présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur de l’horticulture.
Débattre et échanger sur la problématique « emploi – formation –qualification – compétences » dans le secteur de l’horticulture en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en terme :
· de promotion des métiers
· de niveaux de formation et de qualification
· de nombre de formés
· d’évolution complémentaire des voies de formation (initiale scolaire, initiale apprentissage, formation professionnelle continue)
· de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects.
Le contexte régional est rappelé :
« Une population stable qui vieillit, peu qualifiée, comptant plus d’inactifs que d’actifs et qui perd des lycéens et des étudiants »
Source : Schéma Prévisionnel des Formations 2005 –2006-2007, Conseil Régional de Bourgogne, 12/2004 p3
· L’emploi saisonnier est important sur le secteur. Dans certains bassins, il est difficile de trouver des saisonniers motivés. Il y a peu de groupements d’employeurs et les modèles qui existent ne sont pas transférables d’un bassin d’emploi à un autre (il faut des secteurs professionnels à saisonnalité complémentaire : exemple : horticulture – industrie alimentaire festive). Le recours à la main d’œuvre étrangère constitue parfois la solution.
· La compétence commerciale est recherchée en plus de la compétence production.
· Promotion des métiers de l’horticulture
· Difficulté à recruter des élèves dès le niveau V.
· Branche horticole mal connue par les prescripteurs (CIO, …)
· Difficulté à fidéliser les élèves de première année qui avaient une image du métier différente de celle découverte lors des premières semaines de formation.
Les formations sont adaptées aux besoins des professionnels en matière de connaissances acquises.
La mécanisation augmente et le niveau de qualification recherché tendrait à devenir le niveau IV. Néanmoins, 35% des offres de l’APECITA correspondent à des niveaux V. Plusieurs explications : le coût salarial est moins élevé et il y a ensuite formation au sein de l’entreprise. D’autres part, des chefs d’entreprises qualifiés au niveau V hésitent à employer des salariés plus qualifiés qu’eux.
Les aides à l’installation n’incitent pas les futurs chefs d’entreprise à se qualifier, d’autant que les taux d’intérêts sont bas. Néanmoins, le niveau de formation initiale des chefs d’entreprise du secteur est assez élevé mais pas toujours grâce à des diplômes spécifiques à l’horticulture.
Il n’y a pas de formation de niveau III en Bourgogne. Une étude d’opportunité pourrait être conduite, notamment pour une formation par la voie de l’apprentissage.
De nouvelles formations de niveau IV et V ne sont pas judicieuses (voir nombre de formés et couverture territoriale).
La procédure PAM (pré-affectation automatique multicritères) ne permet pas de prendre en compte les aptitudes et les motivations des élèves qui pourraient entrer dans ces filières.
Les sections ne sont pas remplies. Pas de besoin supplémentaires de l’offre.
Répartition cohérentes de l’offre entre les différentes voies de formation.
La couverture territoriale est considérée bonne. Les établissements sont proches des bassins de production.
Le nombre de formés est adapté aux besoins.
Les salariés sont fidèles s’ils sont du secteur géographique. Le turn-over est peu important mais néanmoins existant. Les possibilités de carrière sont peu importantes et certains salariés quittent leur emploi. Les recrutements en jardinerie se sont accrus mais les contraintes (travail de week-end, horaires décalés…) sont un frein à la fidélisation des salariés.
Tendre vers la double compétence des formés : production – commercialisation.
Promouvoir les emplois et les formations.
Faire évoluer l’offre de formation pour tendre vers la double compétence des formés : production – commercialisation. Action à l’initiative des établissements.
Réunir professionnels et établissements pour définir les actions de promotion des emplois et des formations. Une plaquette de communication spécifique à l’horticulture peut être un outil intéressant pour communiquer auprès des structures d’orientation et des publics en cours d’orientation. Cette plaquette pourrait regrouper les profils d’emplois, les personnes ressources, les bassins de recrutement, les types d’entreprises, les formations…
Cette réunion sera à l’initiative conjointe des établissements référents sur le secteur horticole : le lycée de Tournus et la maison familiale de Gron.
PREAB 2005/2009
PLAN
1/ Le positionnement économique du secteur
2/ L’emploi et l’organisation du travail dans le secteur
3/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
4/ Les emplois et les principaux métiers du secteur
Quelques précisions :La réflexion sur le secteur de référence, implique de préciser les termes suivants:
Groupement d’employeurs : a pour objet de mettre à disposition d’entreprises adhérentes les salariés liés au groupement par un contrat de travail. L’objectif principal est de stabiliser une main-d’œuvre pour des exploitations qui n’auraient pas les moyens pour embaucher un salarié à temps plein : les exploitations peuvent ainsi disposer de personnels à temps partiel ou une partie de l’année et les salariés se voient offrir un emploi.
OTEX : orientation technico économique des exploitations permet de classer chaque exploitation selon son activité dominante en terme de MBS (marge brute standard) en ramenant des production de nature différente en une unité commune la comparaison des exploitations entre elles devient possible ex une exploitation en bourgogne de 5 ha de vignes AOC est comparable à une exploitation de 120 ha de blé
UTA (unité de travail annuel) : équivalent temps plein.
Exploitation agricole : est définie comme une unité économique répondant simultanément aux trois conditions suivantes :
· elle produit des produits agricoles ;
· elle atteint ou dépasse une certaine dimension : 1 ha de SAU (superficie agricole utilisée), sinon, par exemple, 20 ares de cultures spécialisées, ou une activité suffisante de production agricole estimée en effectifs d’animaux, en surface ou en volume,
· elle est soumise à une gestion courante indépendante.
Exploitation professionnelle :
elle répond à deux critères supplémentaires. Elle occupe
au moins ¾ d’équivalent temps plein à l’année et
correspond à une entité économique au moins équivalente à 12 ha de blé.
· La Bourgogne est une région agricole : l’agriculture représente 5 ,1% du PIB régional, alors que cette activité ne contribue qu’à hauteur de 2,4% du PIB national. 0
· L’agriculture bourguignonne se spécialise et se concentre entre 1 :
o l’élevage bovin viande,
o les grandes cultures,
o la viticulture déterminent les spécialisations des exploitations,
o
les systèmes de production mixte se raréfient encore.[2]
· Le cheptel : [3]2
o L’élevage allaitant :
· incontournable élément de l’entretien des zones difficiles de l’espace rural bourguignon , l’élevage allaitant continue une progression amorcée depuis plusieurs décennies,
· près de 40 % des élevages allaitants détiennent presque 70 % des vaches,
· la race charolaise domine dans les prairies bourguignonnes,
· les vaches nourrices occupent le sud-ouest de la région.
o l’élevage laitier :
· Une vache sur huit est une vache laitière,
· Bresse, Puisaye et plateaux bourguignons sont les principaux territoires laitiers,
· 45% des vaches sont dans des étables de plus de 50 têtes.
o l’élevage ovin :
· majoritairement à l’herbe et dans l’ouest de la région, il est surtout le fait de petits troupeaux.
o L’élevage porcin :
· 2/3 de la production dans des ateliers de plus de 400 porcs,
· 8 % des ateliers élèvent plus de 40 % des truies,
· le cheptel porcin se concentre dans les départements de Saône-et-Loire et Yonne.
o Les volailles 2:
·
le nombre de poulets de chair a presque doublé en 12 ans.
o L’élevage caprin :
· les petits élevages restent majoritaires.
· les effectifs s’effondrent.
· les chèvres sont surtout présentes à l’ouest et au sud est de la Saône-et-Loire.
o Chevaux : un regain d’activité,
·
près de quatre chevaux sur dix sont en Saône-et-Loire.
· Les superficies agricoles2
o la prairie domine toujours mais perd du terrain au profit des terres labourables dominées par le blé le colza l’orge betterave sucrière, oignon, haricot vert. La surface fourragère occupe près de la moitié du territoire agricole.
2 Agreste Bourgogne « recensement principaux résultats » n°46 juillet 2002
·
Des exploitations plus grandes1[4]
Les exploitations bourguignonnes ont une taille moyenne élevée
Taille moyenne des exploitations en ha1
· Plus de 70% des exploitations agricoles sont des exploitations individuelles en 2000
· La Bourgogne conserve mieux ses exploitations que la France
Evolution du nombre d’exploitations entre 1988 et 2000 en %1
· L’agriculture française à l’horizon 2015
Scénario 1 : l’adaptation de la PAC
Scénario 2 : l’ordre industriel
Scénario 3 : la qualité d’origine
Scénario 4 : l’agriculture de services
· La diversification des activités dans les exploitations bourguignonnes est essentiellement orientée sur la transformation des produits à la ferme et à la vente directe au consommateur (le tourisme rural est peu agricole) .
· Des exploitants plus jeunes conséquence de la généralisation des mesures de départ en pré retraite : à partir de 55 ans beaucoup d’exploitants quittent leur exploitation du fait de mesures incitatives au départ anticipé.
· 18% seulement des exploitants urbains de 50 ans et plus ont une succession assurée.
· Orientation et nombre d’exploitations
· Les actifs familiaux
o
Le travail dans le secteur de la production reste familial mais
l’activité familiale chute quand même et ce en grande partie à cause du recul
de l’activité agricole des conjointes.
o L’emploi agricole évolue vers plus de cogestion des exploitations 6: plus de femmes parmi les exploitants .
o La majorité des jeunes qui s’installent privilégient la forme sociétaire (CNASEA).
o L’organisation du travail évolue : succès des SARL même si 63% des exploitations professionnelles ont un statut individuel.
o Les groupements d’employeurs* et les services de remplacement (MSA) : 215 groupements d’employeurs occupent en 2002 66 salariés en CDD et 209 en CDI , 30 services de remplacement en 2002 emploient 283 salariés en CDD et 66 en CDI.
o 45% des chefs d’exploitations se concentrent sur la culture de céréales et les cultures industrielles.
· Les salariés
o Des salariés permanents : plus nombreux… :le nombre des salariés permanents augmente entre 1988 et 2000 ; puis baisse légèrement depuis 2000 L’emploi salarié agricole a progressé de 25 % en 2000 ;
o La bourgogne est parmi les régions qui connaissent la plus forte progression de l’emploi salarié dans l’agriculture entre 1988 et 2000.
o Les salariés sont des jeunes : le salariat correspond pour un certain nombre d’entre eux à une période d’attente de l ‘installation. On constate une diminution du salariat pour les 36/ 40 ans signe d’un passage à l’installation.
o Davantage à temps partiel: une majorité d’exploitants surtout en grande culture emploie moins d’un ETP (MSA) conséquence de l’augmentation de la taille des exploitations, et de la moindre participation des actifs familiaux au travail agricole;
o Les emplois de salariés permanents sont plus fréquents dans les exploitations diversifiées (pour la transformation des produis agricoles, la vente directe, le tourisme ou les travaux à façon).
·
La progression du salariat agricole ne compense pas la
disparition des emplois familiaux.
Evolution de l’emploi agricole de 1988 à 2000 en UTA |
|||
|
|
|
|
|
2000 |
1988 |
Evolution |
Chefs d’exploitation |
18 802 |
29 905 |
- 37% |
Coexploitants |
3 975 |
3 546 |
+ 12% |
Chefs et coexploitants |
22 777 |
33 451 |
- 32% |
Conjoints actifs non coexploitants |
4 712 |
10 563 |
- 55% |
Autres actifs familiaux |
2 082 |
4 957 |
- 58% |
Actifs familiaux (UTA) |
29 571 |
48 971 |
- 40% |
Salariés permanents |
6 751 |
5 451 |
+ 24% |
Actifs permanents (UTA) |
36 322 |
54 422 |
- 33% |
Salariés saisonniers |
3 274 |
2 567 |
+ 28% |
Salariés des ETA - Cuma |
183 |
208 |
- 12% |
Ensemble des salariés (UTA) |
10 025 |
8 018 |
+ 25% |
UTA totales |
39 778 |
57 197 |
- 30% |
|
|
|
|
Source : AGRESTE - recensements agricoles 1988 et 2000 |
|
Les salariés agricoles en Bourgogne |
|
Source statistique : recensement agricole 2000 |
|
|
ensemble |
Exploitations |
|
Exploitations employant des : |
|
- salariés permanents uniquement |
3 804 |
- salariés saisonniers ou occasionnels uniquement |
8 618 |
- salariés permanents ou saisonniers ou occasionnels |
10 246 |
ensemble des exploitations |
26 395 |
Salariés permanents |
|
dont hommes |
6 777 |
dont femmes |
1 626 |
ensemble |
8 403 |
UTA salariés permanents |
6 751 |
Qualification des salariés permanents : |
|
- cadre, contremaître, agent de maîtrise |
286 |
- technicien |
241 |
- ouvrier agricole |
7 876 |
Âge moyen des salariés permanents |
35,7 ans |
- 1 salarié |
2 388 |
- 2 salariés |
1 296 |
- 3 et 4 salariés |
1 430 |
- 5 salariés et plus |
3 289 |
Temps d’activité des salariés permanents : |
|
- moins d’1/4 de temps |
449 |
- ¼ de temps à moins du ½ de temps |
1 124 |
- ½ temps à moins de ¾ de temps |
1 278 |
- ¾ temps à moins d’un temps complet |
621 |
- temps complet |
4 931 |
Salariés saisonniers ou occasionnels |
64 991 |
UTA salariés saisonniers ou occasionnels |
3 274 |
· La formation initiale agricole des chefs d’exploitation progresse.
|
1979 |
1988 |
2000 |
France 2000 |
sans formation |
80.6 |
68.3 |
45.7 |
53 |
primaire |
10.8 |
15.1 |
13.7 |
10.6 |
secondaire courte |
6.8 |
12.1 |
25.4 |
22.4 |
secondaire longue |
1.1 |
2.8 |
9.3 |
8.4 |
supérieure |
0.7 |
1.7 |
5.9 |
5.6 |
· La majorité des jeunes s’installent avec un diplôme au moins équivalent au BAC sur de grandes exploitations traditionnelles de la Bourgogne (CNASEA).
· Les chefs d’exploitation « urbains » ont une formation générale plus poussée :
o 19% d’entre eux ont continué cette filière après la troisième,
o contre 12% des ruraux,
o
a contrario ils sont plus nombreux à n’avoir aucune formation
agricole :56% contre 46% pour les autres exploitants5 .
·
Plus de 80 % des jeunes exploitants professionnels de moins de 40
ans ont reçu une formation initiale agricole.
Source : AGRESTE - Recensement agricole 2000
·
Peu d’exploitants professionnels suivent un stage de formation
continue5.
SBUSEXP |
SBUFPAP |
Total exploitants professionnels |
ENSEMBLE. |
aucune |
17193 79.2% |
|
préparation installation (40 à 60 h) |
1870 8.61% |
|
stage court (20 à 120 h) |
833 3.8% |
|
stage autre |
970 4.5% |
|
BPA adulte |
428 1.97% |
|
BTA bac pro brevet pro adulte |
274 1.26% |
|
BTSA adulte |
32 0.14% |
|
certificat de spécialisation |
96 0.44% |
|
autres (ingénieur) |
13 0.059% |
|
ENSEMBLE.. |
21709 100% |
|
|
|
L’accès aux formations se développe d’abord pour les chefs d’exploitation et les coexploitants
Comparaison entre CDD et CDI par groupements d’OTEX
![]() |
·
L’insertion professionnelle des apprentis en février 2003, sept
mois après la fin de leur contrat :
après une formation en agriculture,
o 65 % des actifs issus de l’apprentissage ont un emploi salarié dont 36% à durée indéterminée
pour un salaire net médian de 1000 euros,
o 29% restent dans l’entreprise d’apprentissage et
o 22% sont au chômage en février 2003,
o 73% travaillent dans leur secteur de formation, l’agriculture et souvent dans de petits établissements : la situation apparaît proche de la moyenne des sortants de l’apprentissage.
· L’agriculture en Bourgogne perd des emplois, mais cette baisse est plus faible qu’au niveau national (INSEE) évolution 1988 20001.
· Un emploi sur quatre se situe dans une exploitation périurbaine.
· L’APECITA (public cadres) précise que la concurrence est faible pour les emplois en grande culture :
o 26 candidats pour 10 offres en moyenne (données nationales)
o Le niveau demandé par les employeurs :BAC+2
o Les débutants sont acceptés à 67%
o Pour travailler chez quels employeurs ?
§ 48% en agrofourniture (industrie phytosanitaire…),
§ 19% dans les OPA (ARVALIS chambre d’agriculture…),
§ 14% dans les établissements publics et parapublics,
§ 6% dans les exploitations agricoles grandes cultures polyculture élevage,
§ 6% dans les sociétés de commerce et de distribution,
§ (8% autres).
· L’APECITA précise que la concurrence est faible pour les emplois en élevage:
o 22 candidats pour 10 offres en moyenne (données nationales)
o Le niveau demandé par les employeurs : BAC +2
o Les débutants sont acceptés à 70%
o Pour travailler chez quel employeur ?
§ 24% en agrofourniture (industrie de l’alimentation animale insémination…),
§ 23% en OPA (contrôle laitier…),
§ 17% en exploitation agricole (production animale, groupement d’employeurs),
§ 14% en société de commerce et distribution,
§ 9% en établissement public et parapublic,
§ (12% en autres).
Participants :
Claude BERTHAUD (EPL Dijon-Quétigny)
Emmanuel BONNARDOT (Chambre d’agriculture 21)
Jean-Marc BROCHOT (DRAF-SRFD Bourgogne)
Patrice BRULEY (CFPPA Charolles)
Bernard CRETIN (CFA 71 site de Fontaines)
Dominique DEGUEURCE (DRAF-SRSA Bourgogne)
Claude DELAPORTE (Chambre d’agriculture 21)
Pierre DUBOIS (CPRE de Bourgogne – FDSEA 71)
Annie DUVIGNAUD (MFR Anzy le Duc)
Thérèse FAUVEAUX (LEAP de Louhans)
Jean-Louis GESUATI (DRAF-SRFD Bourgogne)
Hubert GOGLINS (EPL du Morvan)
Thierry HUBERT (MFR de Quétigny)
Pierre LACROIX (MFR Anzy le Duc)
Jean-Louis LALIGANT (MFR Liernais)
Jean-Pierre LEMOINE (DRAF-SRFD Bourgogne)
Marie-Jacqueline LISBERNEY (EPL Mâcon)
Martine MARCHAND (MSA)
Samuel MARECHAL (JA Bourgogne)
Michèle MICHEL (Chambre d’agriculture 71)
Jacques NERAND (MFR Etang sur Arroux)
Delphine PATEY (DRAF-SRFD Bourgogne)
Elizabeth PATHIER (MFR Villevallier)
Jean-Paul PERDREAU (DRAF-SRFD Bourgogne)
Catherine PICHON (Chambre d’agriculture 89)
François PONNELLE (Legta Semur-Châtillon)
Roger ROUSSEL (EPL «Terres de l’Yonne»)
Nelly STEPHAN (APECITA)
Cécile TAVERNE (MFR Anzy le Duc)
Claudette TISSOT (Chambre d’agriculture 71)
Bernard TROUE (MFR de Villevallier)
René VOUILLOT (Legta Cosne-Plagny)
Lydia WEBER (EPL Dijon-Quétigny)
· le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis )
· présentation d’éléments d’information sur le secteur de la polyculture-élevage ; grandes cultures
o contexte régional ;
o positionnement économique du secteur de la polyculture-élevage ; grandes cultures ;
o le niveau de qualification des emplois dans le domaine de la polyculture-élevage ; grandes cultures ;
o l’emploi et l’organisation du travail dans le domaine de la polyculture-élevage ; grandes cultures ;
o les emplois et les principaux métiers dans le secteur de la polyculture-élevage ; grandes cultures
· présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur polyculture-élevage ; grandes cultures.
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur de la polyculture élevage et des grandes cultures en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
Par rapport au document d’informations remis au groupe de travail il convient de nuancer, par territoire, l’évolution et la part de certains élevages, en particulier caprins et laitiers ;
Tendance à la spécialisation de l’agriculture y compris dans l’élevage (bovins-viande, ovins, caprins, laitiers);
La durabilité conditionnera de plus en plus l’organisation du travail et l’évolution des pratiques culturales et d’élevage ;
Les grandes cultures génèrent des métiers spécifiques et exigent des compétences spécifiques (technicité spécifique);
Les élevages deviennent de plus en plus importants et il y a une forte aspiration à faire évoluer l’organisation du travail pour permettre à l’éleveur de tendre vers une vie sociale « normale »
On va vers une restructuration de l’élevage laitier ( PAC, mise aux normes) ;
Complémentarité entre installation et salariat ;
Le nombre de salariés permanents est en augmentation ;
L’emploi salarié devient de plus en plus un tremplin pour l’installation ;
Le salariat peut être un objectif unique ;
Le salariat agricole a changé ; les niveaux exigés sont plus élevés ; les chefs d’exploitation acceptent plus facilement des salariés aussi voire plus formés qu’eux ;
Peu de contrats à temps partiel dans l’agriculture – élevage ;
Augmentation du nombre de groupements d’employeurs ;
Des groupements d’employeurs avec différents secteurs d’activités se créent pour favoriser l’emploi permanent ( exemple : 1 groupement avec 1 maraîcher , 1 viticulteur, 1 entreprise de l’agroalimentaire) ;
Poursuivre la promotion des métiers ;
Renforcer la place de la formation dans la promotion des métiers ;
Faire connaître les métiers ;
Renforcer le travail auprès des prescripteurs : CIO, collèges…
Renforcer le suivi de l’insertion ; travailler à des outils plus performants et partagés pour le suivi de l’insertion ;
« vendre » l’emploi salarié ;
augmenter le nombre de jeunes filles dans les formations ;
L’augmentation de la taille des élevages, la concentration de la production, entraînent une évolution de l’organisation du travail et exige une augmentation du niveau de qualification ;
Les grandes cultures génèrent des métiers spécifiques et exigent des compétences spécifiques (technicité spécifique);
Complémentarité entre installation et salariat ;
Le nombre de salariés permanents est en augmentation ;
L’emploi salarié devient de plus en plus un tremplin pour l’installation ;
Le salariat peut être un objectif unique ;
Les jeunes ont tendance à rester plus longtemps salariés avant l’installation ;
Le salariat agricole a changé ; les niveaux exigés sont plus élevés ; les chefs d’exploitation acceptent plus facilement des salariés aussi voire plus formés qu’eux ;
Le BEPA est de plus en plus perçu comme une poursuite d’études malgré les difficultés de certains jeunes dans ces sections ;
Le bac professionnel est un bon diplôme ; les bacs profs s’insèrent très facilement ;
On sent un transfert et un glissement du bac prof vers le BTS ;
On sent un frémissement dans l’emploi de cadres dans certaines exploitations ;
Retard de la Bourgogne en matière de licence professionnelle : faut-il ce niveau pour les futurs exploitants ?
Augmenter le nombre de bacs professionnels ;
Renforcer le niveau du BEPA en améliorant la qualité du recrutement ;
Renforcer les compétences centrées sur le raisonnement économique ;
Renforcer les compétences centrées sur l’utilisation des nouvelles technologies ;
Travailler à une carte régionale de l’offre de formation des MAR
Renforcer la présence en entreprise pendant la formation ;
Travailler avec la profession sur la définition des besoins qualitatifs en salariés ( quels salariés veut la profession demain ?) ;
Maintenir le CAPA comme première marche d’accès à la qualification ;
Lier évolution de l’agriculture avec évolution du niveau de formation et privilégier le niveau IV et le niveau III ;
Le point sur les effectifs en 2004 /2005 :
dpt |
Type de formation |
CAPA PAUM |
BEPA CPA |
BAC PRO CGEA |
BTSA : ACSE, PA,PV |
BPA 2003 |
BP REA 2003 |
CCTAR |
Licence prof |
21 |
FIS public |
|
37 |
43 |
49 |
|
|
|
|
FIS privé |
|
51 |
13 |
|
|
|
|
|
|
App public |
17 |
27 |
|
|
|
16 app |
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
15 app |
|
|
FPC public |
|
|
|
|
799 hs |
24807 hs |
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
dpt |
Type de formation |
CAPA PAUM |
BEPA |
BAC PRO CGEA |
BTSA : ACSE, PA,PV |
BPA |
BP REA |
CCTAR |
Licence prof |
58 |
FIS public |
|
84 |
47 |
91 |
|
|
|
|
FIS privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
App public |
25 |
12 |
21 |
|
|
28 app |
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
399 hs |
11062hs |
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
dpt |
Type de formation |
CAPA PAUM |
BEPA |
BAC PRO CGEA |
BTSA : ACSE, PA,PV |
BPA |
BP REA |
CCTAR |
Licence prof |
71 |
FIS public |
|
92 |
|
66 |
|
|
|
|
FIS privé |
|
106 |
22 |
|
|
|
|
|
|
App public |
23 |
27 |
109 |
66 |
|
33 app |
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
3128 hs |
37679 hs |
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
dpt |
Type de formation |
CAPA PAUM |
BEPA |
BAC PRO CGEA |
BTSA : ACSE, PA,PV |
BPA |
BP REA |
CCTAR |
Licence prof |
89 |
FIS public |
|
26 |
42 |
68 |
|
|
|
|
FIS privé |
|
24 |
21 |
|
|
|
|
|
|
App public |
17 |
11 |
|
|
|
32 app |
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
3747 hs |
7424 hs |
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
Le problème n’est pas d’ouvrir des filières mais de les remplir ;
Sommes-nous en avance ou en retard sur ce que nous devons sortir comme flux ?
(faire le point avec les données du C2R dans le cadre de l’observatoire des métiers) ;
le problème de la mobilité subsiste ;
les jeunes semblent attirés par l’apprentissage pour poursuivre un cycle de formation ( BTS après bac prof par exemple) ;
Ne pas être réducteur dans nos ambitions ;
Mettre en parallèle les flux de diplômés et les flux d’actifs et voir s’il faut reconsidérer le dispositif ;
Prendre en compte le territoire ;
Renforcer les dispositifs de FPC complémentaires aux formations diplômantes existantes ;
Faut-il favoriser les fins de cycle en apprentissage ?
PREAB 2005/2009
PLAN
1/ Le positionnement économique du secteur
2/ L’emploi et l’organisation du travail dans le secteur
3/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
4/ Les emplois et les principaux métiers du secteur
Quelques précisions : La réflexion sur le secteur de référence, implique de préciser:
ü Une exploitation agricole est une unité économique ayant une gestion indépendante et qui répond à un critère de dimension. Pour la vigne, les critères sont 10 ares de vigne AOC ou 20 ares de vigne à vin de pays ou de consommation courante.
ü L’exploitation est professionnelle quand le travail agricole est équivalent à 0.75 UTA soit une personne occupée à ¾ de temps dans une année, et que sa dimension économique représente en Bourgogne l’équivalent de 12.8 ha de blé ou 56 ares de vignes d’appellation.
ü L’exploitation est spécialisée en viticulture quand cette production représente les deux tiers ou plus de son chiffre d’affaires.
ü 47% des exploitations se situent en Saône et Loire, 35% en Côte d’Or, 14% dans l’Yonne et 3% dans la Nièvre.
· Le contexte général: La viticulture française se trouve face à plusieurs difficultés, contraintes et exigences :
o une baisse de la consommation intérieure. Dans ce contexte, la capacité des vignobles à exporter est de plus en plus déterminante mais elle doit se développer dans un marché mondial caractérisé par une surproduction;
o une évolution de la demande vers des produits de qualité, concomitante avec un développement de la consommation occasionnelle partout dans le monde;
o les vins français sont confrontés à la concurrence des « nouveaux pays viticoles »;
o une influence croissante de l’aval : le marché conditionne de plus en plus la production.
· Les exportations en Bourgogne atteignent 54% des vins commercialisés, cependant une concurrence accrue de pays tiers ou d’autres régions françaises inquiète les producteurs de l’appellation régionale. Ils subissent des coûts de production élevés et se placent moins bien sur un marché de plus en plus tendu.La commercialisation en dehors des ventes directes est assurée par 120 négociants éleveurs et une vingtaine de coopératives.
· Dans ce contexte, l’entreprise viticole doit s’inscrire de façon relativement précise dans un projet stratégique.
· La réglementation dans le domaine de la protection de l’environnement et l’évolution de la demande des consommateurs conduit à la mise en place de nouvelles pratiques (lutte raisonnée…). Les procédures qualité et de traçabilité (HACCP, iso…) conduisent les entreprises à revoir l’organisation du travail et à moderniser certains équipements.
· En Bourgogne, la vigne est cultivée sur près de 30000 ha pour produire des vins de Bourgogne, mais aussi du Beaujolais, des vins du Val de Loire et des vins de pays.
· La vigne est cultivée sur 1.7% de la surface agricole de la région alors que la viticulture représente près de 30% de la valeur de la production agricole régionale.
· Dans la région, 4816 exploitations viticoles commercialisent le produit de leurs vignes ou le livrent à une coopérative.
Parmi elles, 2981 exploitations professionnelles spécialisées en viticulture d’appellation (8.2% des exploitations françaises) mettent en valeur 90% des surfaces.
·
80% du vignoble est en
chardonnay ou pinot noir.
· D’autres cultures sont pratiquées par un certain nombre d’exploitations : 12%
Des exploitations cultivent des céréales, 6% des
oléagineux, 1/5 ont une superficie fourragère principale dont la taille moyenne
est de 11 ha. Une faible proportion des exploitations spécialisées en
viticulture d’appellation pratiquent de l’élevage.
· Ces exploitations se caractérisent par une surface plus petite que la moyenne nationale. En Bourgogne, 83% des exploitations ont une SAU inférieure à 20ha, contre 71% au niveau national.
· Les surfaces en vignes ont augmenté. La surface moyenne en vigne par exploitation bourguignonne est passée de 4.7 ha à 6.2 ha en 12 ans.
·
Le nombre d’exploitations
viticoles a diminué de 7% en 12ans. La concentration s’est faite au profit des
exploitations les plus grandes.
Orientation technico-économique des exploitations professionnelles
Nombre d’exploitations concernées dans chaque orientation
RGA 2000
Niveau de formation / âge des exploitants viticoles en Bourgogne
· Les principales formations diplômantes (au niveau national) en production :
o niveau V :
§ CAPA « vigne et vin »
§ BEPA « conduite de productions agricoles ; spécialité vigne et vin »
§ BPA par UC « chef d’exploitation ou ouvrier hautement qualifié en viticulture »
o niveau IV :
§ BAC PRO CGEA vigne et vin
§ BP par UC « responsable d’exploitation agricole spécialité cultures pérenne »s
o niveau III :
§ BTSA viticulture œnologie
o niveau I :
§ DNO
· Les principales formations diplômantes en commercialisation :
o niveau IV :
§ BAC PRO technicien vente et conseil qualité en vins spiritueux
o niveau III :
§ BTSA TC BVS
o niveau II :
§ licence professionnelle « commerce et distribution des produits vinicoles »
· qualification de branche :
§ CQP « ouvrier qualifié de l’exploitation viticole »
· Les exploitants, du fait des nombreux départs en retraite, sont en proportion plus jeunes en 2000 qu’en 1988. Il y a nettement moins de 55 ans ou plus, la part des moins de 40 ans n’a pas bougé, celle des 40/54 ans est passée de 31% à 45%; La proportion des moins de 40 ans est plus forte en Bourgogne qu’en moyenne nationale.
· 46% des viticulteurs professionnels exploitent en société en 2000 alors qu’ils n’étaient que 17% en 1988.
· En 2000 , 45 viticulteurs avaient intégré la filière de l’agriculture biologique.
· 46% des viticulteurs professionnels exploitent en société en 2000 alors qu’ils n’étaient que 17% en 1988.
· Les exploitations viticoles utilisent, à l’échelon national, y compris le travail saisonnier et occasionnel, l’équivalent de 1.7 personne occupée à temps plein soit 0.3 de plus que l’ensemble des exploitations agricoles.
· Le secteur viticole, au niveau national, emploie de la main d’œuvre qui travaille :
o à temps plein : 10 .5%
o à temps partiel :7.5%
o de façon saisonnière : 82%.
· Les salariés : La participation des salariés au travail total effectué sur les exploitations est devenue majoritaire, le travail repose à 55% sur les salariés (36% pour les salariés permanents, 19% pour les salariés saisonniers.
· La culture de la vigne d’appellation demande beaucoup de main-d’œuvre, en 2000, les exploitations viticoles de Bourgogne ont occupé l’équivalent de 30% des emplois agricoles de la région dans un secteur qui ne représente que 18% des exploitations.
· La part d’emplois salariés atteint 62% dans les exploitations viticoles professionnelles spécialisées en viticulture.
· 58% des salariés permanents et 65% des saisonniers de l’agriculture travaillent dans les exploitations viticoles.
· Dans ce secteur l’emploi total a progressé de 4% en 12 ans, l’emploi des salariés permanents de 52% et l’emploi des salariés saisonniers de 40%.
·
Sur la même période, les
surfaces vendangées à la machine ont plus que doublé (près de la moitié des
surfaces ont été vendangées à la machine en 2000).
Proportion de la qualification des salariés permanents viticoles en 2000 (en %) |
||||
|
CADRE |
TECHNICIEN |
OUVRIER |
|
Champagne Ardennes |
4 |
3 |
93 |
|
Centre |
3 |
4,3 |
92,7 |
|
Bourgogne |
2,8 |
2,4 |
94,8 |
|
Alsace |
8,5 |
4 |
87,5 |
|
Pays de la Loire |
5,4 |
6,1 |
88,5 |
|
Poitou Charente |
3,7 |
1,6 |
94,7 |
|
Aquitaine |
6 |
3,4 |
90,7 |
|
Midi Pyrénées |
9,3 |
5 |
85,6 |
|
Rhône Alpes |
3,9 |
4,3 |
91,8 |
|
Languedoc Roussillon |
10,5 |
3,4 |
86,1 |
|
PACA |
9,2 |
8,9 |
81,9 |
|
Main d’œuvre des exploitations viticoles en UTA |
1988 |
2000 |
||
Chefs d’exploitations et coexploitants |
38.7 |
34 |
||
conjoints |
|
|
16.4 |
8.9 |
autres actifs familiaux |
|
|
5.5 |
3.3 |
total population familiale |
|
60.6 |
46.2 |
|
salariés permanents |
|
|
24.9 |
34.7 |
salariés saisonniers et occasionnels |
14.4 |
18.8 |
||
salariés des ETA et des CUMA |
|
0.2 |
0.3 |
Comparaison entre CDD et CDI par groupements d’OTEX
· La modification de la conception de la production viticole est un élément de contexte primordial qui a des conséquences sur les compétences exigées, c’est le marché qui conditionne l’amont, la production.
· Cela se traduit par un changement profond du cœur de métier:
o passage du statut d’agriculteur à celui d’entrepreneur pour l’exploitant, avec gestion des stocks, des salaires, des budgets, donc l’exploitant se dessaisit de la fonction production et à tendance à déléguer cette fonction. Il s’agit pour lui de développer des compétences stratégiques liées au domaine commercial, financier et GRH.
o passage d’un rôle d’exécutant à un rôle de raisonnement de la pratique pour l’ouvrier viticole. Il réalise les travaux manuels de la vigne : la taille, le relevage, le palissage, l’ébourgeonnage, les vendanges…
o l’ouvrier de chai: réceptionne la vendange, assure le contrôle des fermentations, élève le vin, participe aux opérations de conditionnement du vin, entretient le matériel.
o le vigneron tractoriste: le développement de la mécanisation, d’un matériel de plus en plus sophistiqué technologiquement impose des compétences périphériques à la filière: la maîtrise de la conduite et du réglage du matériel d’où l’apparition du vigneron tractoriste.
o les œnologues qui optimisent l’ensemble des étapes de la vinification au conditionnement, en pratiquant un suivi par analyses et dégustations jouent le plus souvent le rôle de maître de chai ou de chef de culture ((fonction de gestion, d’organisation des travaux d’encadrement du personnel). Ils ont fait une entrée massive dans les entreprises afin d’assurer une vinification de qualité.
o les commerciaux : le développement de la commercialisation et de la vente directe ( avec nécessité de connaissances sur les aspects culturels autour du produit) dans les entreprises viticoles amène les grandes structures à recruter des commerciaux, (du personnel qualifié avec un certain degré d’autonomie).Dans les petites unités, cette fonction est assurée le plus souvent par des personnes occupées à la vigne ou au chai.
· L’APECITA indique, au niveau national, une faible concurrence au niveau du marché de l’emploi cadre : 22 candidats pour 10 offres en moyenne.
· Les employeurs recherchent des candidats BAC+ 2.
· Les compétences directement liées au produit sont les plus demandées :
o viticulture, (62%des offres)
o œnologie et commerce de vins et spiritueux (58% des offres).
· A titre secondaire, des compétences en encadrement peuvent être souhaitées.
· La Bourgogne est moins pourvoyeuse d’emplois de cadres viticoles que Rhône Alpes ou PACA.
· D’une région à l’autre, il existe une plus ou moins grande pénurie d’emplois dans le secteur de la viticulture.
· Les exploitants disent avoir des difficultés à trouver des salariés compétents et motivés : problème de l’image du salarié viticole, peut-être aussi un problème de rémunération et de reconnaissance du travail. Plus globalement, il existe des problèmes de fidélisation des salariés, d’attractivité des métiers et de recrutement de main-d’œuvre qualifiée.
· Bien que cela mérite d’être nuancé d’une région à l’autre, l’intérim intervient de plus en plus dans l’externalisation des ressources humaines.
· Les candidats répondent sans mal aux exigences en matière de compétences techniques en revanche ils sont peu nombreux à proposer des compétences commerciales ou en encadrement.
· Chez quels employeurs travaillent les cadres ?
o 40% dans des exploitations
o 28% dans le négoce et le commerce de vins et spiritueux
o 11% dans les IAA
o 10% dans les OPA
· Avec quelle expérience ?
o Les débutants sont acceptés à 51%
· 63% des contrats sont des CDI et 36% sont des CDD.
Participants
BALDASSINI Michel (Chambre Agriculture Saône-et-Loire)
BESANCENOT Bernard (CFA Beaune ; CA Côte d’Or)
BROCHOT Jean-Marc (DRAF SRFD Bourgogne)
CHARTREUX Valérie (LEGTA Nevers/Côsne)
CHAUDRON Patrick (MSA 21)
CLERC LAPREE Fabienne (CFPPA Mâcon Davayé)
DENIS Gilles (EPL Mâcon Davayé)
DORMOY Fleur (APECITA)
GANNE Jacques (MFR Grandchamp)
GATEAU Francis (EPL Beaune)
GESUATI Jean-Louis (DRAF SRFD)
GUILLEMOT Jean-Pierre (MFR Grandchamp)
GUYOT Marie-Paule (FAFSEA Bourgogne)
HAMELIN Thierry (CA Yonne)
LEBROT Estelle (CFPPA Beaune)
LOYAT François (VIVEA)
MANSOT Chantal (Chambre Agriculture Côte d’Or)
MIOLANE Patrick (MFR Grand Champ)
PATEY Delphine (DRAF SRFD)
PROST Jean-Luc (CFA/CFPPA Beaune)
ROY Alain (CA Saône-et-Loire)
THIBAUT Jean-Baptiste (CA Yonne)
VUITTENEZ Bruno (EPL Beaune)
VUITTENEZ Elisabeth (CFPPA Beaune)
WILLETTE Guillaume (Conf.des Assoc.viticoles de Bourgogne)
· le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis )
· présentation d’éléments d’information sur le secteur de la viticultures
o contexte régional ;
o positionnement économique du secteur de la viticulture
o le niveau de qualification des emplois dans le domaine de la viticulture
o l’emploi et l’organisation du travail dans le domaine de la viticulture
o les emplois et les principaux métiers dans le secteur de la viticulture
· présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur de la viticulture.
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur « viticulture-œnologie » en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
La notion de qualité concerne tous les vins au-delà des AOC ;
L’agrandissement des exploitations :
Nécessité de plus en plus fréquente d’avoir, à l’interne, un second d’exploitation capable de suppléer le chef d’exploitation ;
Une récente étude du centre de gestion de 71 montre qu’en Mâconnais, les grosses exploitations (15ha et +) s’en sortent mieux que les plus petites ;
L’image du métier n’est pas au mieux ;
Difficultés accrues à renouveler les actifs et à trouver de la main d’oeuvre qualifiée ;
Difficultés accrues pour attirer des jeunes dans ce secteur d’activités ;
Trop de jeunes formés par alternance ne restent pas dans le métier : pourquoi ? Comment mettre en avant les débouchés de ce secteur ? comment améliorer les perspectives de carrières ?
Evolution du métier d’œnologue ;
On note une articulation œnologue/chef de culture ;
La fonction d’œnologue est de plus en plus externalisée ;
L’exploitation évolue ; la commercialisation prend une part croissante ;
La dimension internationale du commerce prend une part croissante ;
Contraintes de plus en plus fortes concernant la traçabilité des produits ;
Contraintes de plus en plus fortes concernant la protection de l’environnement
Valoriser les apports de l’observatoire régional de l’emploi mis en place dans le cadre du contrat d’objectif partenarial agricole (COPA)
Nécessité d’un travail fort sur la valorisation du métier ;
Conforter la qualité en formation initiale pour construire un socle solide de connaissances et d’acquisitions théoriques et pratiques ;
Accompagner le développement des compétences des salariés par la FC : exigence pour les centres de formation pour adultes d’apporter des réponses en la matière ;
Renforcer les apports en matière de gestion des ressources humaines et de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
Comment valoriser l’espace européen pour trouver la main d’œuvre dont on a besoin ?
Exigences croissantes en polycompétences : vigne, cave, commercialisation ;
L’ouvrier doit avoir la double compétence vigne-cave ;
Exigences de plus en plus fortes concernant le respect des conditions d’hygiène et de prévention des risques professionnels ;
Exigences de plus en plus forte en matière de réglementation ;
Il en est de même du respect des règles environnementales ;
Le diplôme du bac professionnel semble adapté aux exigences de la polyvalence
Manque de sensibilisation et de formation des chefs d’exploitation aux aspects liés à l’organisation du travail des salariés et à la gestion des ressources humaines ;
Forte demande de la profession sur le secteur de la conduite du matériel ;
Au sortir d’un BEPA un jeune sait-il conduire un enjambeur ?
Difficultés pour les établissements de formation de gérer les contraintes liées aux exigences et aux risques de la conduite du tracteur-enjambeur ;
Attente de plus en plus exigentes en matière de traçabilité des produits ;
Bon nombre de salariés des exploitations ne sont pas qualifiés
Evolution du métier d’œnologue ;
Améliorer les compétences en agro-équipements spécifiques à la viticulture,
Renforcer les apports en formation liés au respect des conditions d’hygiène et ceux liés à la prévention des risques professionnels ;
Renforcer les apports en formation liés au respect des règles environnementales.
Renforcer , pour les salariés , l’acquisition de compétences transversales ;
Former des tractoristes ayant des capacités à travailler également en vigne et/ou en cave ;
Renforcer la formation des exploitants en matière d’organisation du travail ;
Renforcer les apports liés à la qualité des produits ;
Renforcer les modules spécialisés sur la conduite de l’enjambeur en sécurité mais également sur l’utilisation des différents équipements en cave ;
Prendre une orientation forte sur la problématique de la sécurité et de la conduite ;
Renforcer la formation des exploitants sur les aspects liés à la commercialisation ;
Renforcer les aspects managements du personnel dans les formations BTS ;
Département |
Type de formation |
CAPA tonnelier |
CAP vigne et vin |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
BPA 2003 |
BP 2003 |
Licence prof |
21 |
FIS public |
21 |
|
56 |
54 |
79 |
|
|
|
FIS privé |
|
|
26 |
|
|
|
|
|
|
App public |
|
25 |
29 |
23 |
32 |
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
|
21481 hs |
7579 hs |
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
Département |
Type de formation |
CAPA tonnelier |
CAPA Vigne et vin |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
BPA |
BP |
Licence prof |
58 |
FIS public |
|
|
17 |
23 |
|
|
|
|
FIS privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
App public |
|
11 |
|
|
|
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
Département |
Type de formation |
CAPA tonnelier |
CAPA Vigne et vin |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
BPA |
BP |
Licence prof |
71 |
FIS public |
|
|
18 |
21 |
38 |
|
|
|
FIS privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
App public |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
|
3364hs |
17010hs |
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
Département |
Type de formation |
CAPA tonnelier |
CAPA Vigne et vin |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
BPA |
BP |
Licence prof |
89 |
FIS public |
|
|
16 |
|
|
|
|
|
FIS privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
App public |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
|
4312 hs |
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
|
|
* licence professionnelle « commerce et distribution des produits vinicoles à Beaune et Mâcon (en partenariat avec l’IUT de Châlon / Saône.
Des tensions sur le recrutement dans tous les diplômes ;
Des difficultés de recrutement plus fortes sur Davayé ;
Besoin de main d’œuvre qualifiée ;
Le parcours BEPA-bac prof fonctionne ;
Le bac professionnel et le BTSA sont des diplômes à promouvoir ;
Chercher à renforcer les recrutements par une meilleure promotion des métiers de la vigne et du vin ;
Prendre en compte dans la réflexion les compétences des établissements spécialisés ; valoriser les efforts qui ont été faits.
La place de la formation professionnelle continue doit être renforcée pour compléter, renforcer et adapter la qualification des salariés et des exploitants ;
Maintenir l’offre de formation en bac professionnel ;
Le BTSA par apprentissage semble susciter un intérêt y compris sur les aspects commercialisation ;
Face aux nombres important de salariés sans qualification la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) doit être promue et développée ;
SECTEUR TRANSFORMATION DES PRODUITS ISSUS DE L’AGRICULTURE
Groupe de travail du 09 mars 2005
PREAB 2005/2009
Plan:
1/ Le positionnement économique du secteur
2/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
3/ L’emploi et l’organisation du travail
4/ Les emplois et les principaux métiers du secteur
La réflexion sur le secteur de référence, implique de définir les termes suivants :
Le secteur agroalimentaire recouvre l’ensemble des entreprises dont l’activité consiste à transformer des produits d’origine agricole ou piscicole en biens alimentaires (Définition INSEE, reprise du MAP) : exclu les activités artisanales (charcuterie, boulangerie, pâtisserie artisanale) et la production viticole (la vinification reste toutefois dans le champ).
La priorité du secteur de la transformation des produits issus de l’agriculture : cette terminologie est reprise du 4ème schéma prévisionnel national des formations du MAP qui définit l’orientation suivante,“L’enseignement agricole doit afficher une politique ambitieuse pour maintenir et développer, dans le secteur, une offre de formation attractive et cohérente avec les emplois disponibles.
Les formations du secteur de la transformation, et en particulier celui des industries agroalimentaires, pourtant présentes à tous les niveaux de l’enseignement agricole, voient leurs effectifs régresser fortement depuis 1998 (- 28%). L’analyse de la situation actuelle avec l’industrie agroalimentaire doit rapidement donner lieu à un plan d’actions volontariste et ambitieux, en vue d’améliorer la représentation des métiers dans le cadre des conventions passées avec les branches professionnelles.
De plus, une étude concernant les métiers de la filière transformation animale en lien avec les enjeux de qualité et de sécurité sanitaire devra être réalisée. Elle devra permettre la mise en place de nouveaux diplômes, mieux adaptés aux demandes des industries agroalimentaires.
Concernant les diplômes existants, il faudra actualiser le BTSA Industries Agroalimentaires (IAA) et Analyses Agricoles Biologiques et Biotechnologiques (ANABIOTEC). Le BEPA Laboratoire comme le baccalauréat Bio Industries de Transformation (BIT) devront être rénovés en liaison avec le ministère chargé de l’Education nationale. Le BTA Laboratoire devra donc trouver sa place dans le nouveau baccalauréat technologique et dans le baccalauréat professionnel BIT rénové.
Enfin, le développement des activités de transformation des produits à la ferme doit être pris en compte dans les référentiels de formation.”
Une convention nationale de partenariat MEN, MAP, ANIA: voir la Convention générale de coopération 2001-2006 entre le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de l’Agriculture et de la Pèche, l’ANIA et les organisations syndicales signée le 29 juin 2001.
Un partenariat pour l’agroalimentaire: le PNDIAA (voir revue BIMA d’octobre 2004 p.4)
Définition :
Etablissement : unité géographique dans laquelle se réalise l’activité de l’entreprise. (Agreste : graph agri régions 2002, p. 92)
« Le marché agroalimentaire couvre des secteurs d’activité extrêmement vastes allant de la ferme au consommateur en passant par des entreprises de transformation, de transport, d’entreposage et de distribution de toutes tailles…»
L’AGROALIMENTAIRE - L’INNOVATION AU SERVICE DU CONSOMMATEUR
Etude initiée par VisioMeca Rhône-Alpes Réalisée par M.Berchet (Berchet Conseil)
et DC (E+C) Daniel Coué Etudes et Conseil Novembre 2002
· Production
· Transformation
· Distribution
· Consommation
Neufs regroupements professionnels principaux et, au total, plus de cinquante métiers et spécialités différents.
INDUSTRIE DES VIANDES : Viandes de boucherie. Viandes de volailles. Produits à base de viandes.
INDUSTRIE DU POISSON : Conservation, congélation surgélation, séchage, fumage, salage... Préparation de produits (poisson cuit, filets, laitance, caviar,...). Plats préparés.
INDUSTRIE DES FRUITS ET LEGUMES : Transformation et conservation de pommes de terre. Transformation et conservation de légumes. Transformation et conservation de fruits. Jus de fruits et légumes.
INDUSTRIE DES CORPS GRAS : Huiles et graisses brutes végétales (tournesol, colza, olive... farines non déshuilées, tourteaux), et animales (non comestibles). Huiles et graisses raffinées. Margarines et produits à tartiner.
INDUSTRIE LAITIERE : Lait liquides (frais, pasteurisés, UHT...) et produits frais (crèmes, yaourts, desserts lactés). Beurre. Fromages. « Autres produits laitiers » (laits secs, laits concentrés, lactose, lactosérum, caséine). Glaces et sorbets.
TRAVAIL DES GRAINS, FABRICATION DE PRODUITS AMYLACES : Meunerie. Semoulerie. Riz blanchi ou transformé. Céréales soufflées, grillées, etc. Produits amylacés (amidons, fécules, sirops de glucose, glutens, tapioca,...)
FABRICATION D’ALIMENTS POUR ANIMAUX :Aliments pour animaux de ferme. Aliments pour animaux de compagnie.
INDUSTRIE DES BOISSONS : Eaux de vie naturelles. Spiritueux. Alcools de fermentation. Champagnisation. Vinification. Cidrerie. Brasserie. Malterie. Eaux de table (de source ou minérales). Boissons rafraîchissantes sans alcools (sodas, colas, tonics, sirops de fruits...)
AUTRES IAA : Boulangerie et pâtisserie fraîche. Biscotterie, biscuiterie, pâtisserie de conservation. Industrie du sucre. Chocolaterie, confiserie. Pâtes alimentaires. Transformation du thé et du café. Condiments et assaisonnements (vinaigres, sauces, mayonnaises, moutarde, épices conditionnées, ketchup...). Aliments adaptés à l’enfant (préparations homogénéisées, laits pour nourrissons...). Produits diététiques et de régime...
La place des IAA :
· Premier secteur industriel français, il emploie 418 000 salariés dans 3100 entreprises
· 5 Régions regroupent la moitié des emplois (Bretagne et Pays de Loire 25%).
· 25% du chiffre d’affaire est réalisé par le secteur de l’industrie des viandes. (Agreste, Graph agri régions 2002).
La situation des petites entreprises (en 2001):
· 3 entreprises sur 4 ont moins de 20 salariés et réalisent 5% du Chiffre d’Affaire des IAA. Elles emploient 9% des effectifs.
· 25% des effectifs des petites entreprises sont employés dans l’industrie de la viande, 20% dans l’industrie des boissons et 9% dans les industries du lait (très présentes en Franche-Comté). (Bima HS n°16, janvier 2005).
La Coopération Agricole et les IAA :
· L’organisation du secteur est complexe (plus de 50 branches) et a une logique d’organisation verticale selon la distinction secteur Coopératif (CFCA : Confédération française de la coopération agricole) et secteur Capitalistique (ANIA : Association Nationale des Industries Agroalimentaires).
· La coopération regroupe environ 3700 entreprises 150 000 salariés auxquels s’ajoutent 50 000 saisonniers.
· ENA – rapport Groupe René Cassin – 1999, Les exigences de formation liées à la dynamique d’évolution de l’agroalimentaire
CARTE DES REGIONS (effectifs salariés les IAA 2001-2003)
CEREQ : enquête annuelle 2002
Chiffre d’Affaires des IAA en 2003 : total 124 110 M€
I. des Viandes |
25 % |
Travail grain, produits amylacés |
4% |
I. du Poisson |
2 % |
Fabrication d’aliments pour animaux |
6% |
I. des Fruits & Légumes |
5 % |
I. des Boissons |
15% |
I. Laitière |
20 % |
Autres activités |
23% |
Bima HS n°16- Janvier 2005, Les chiffres 2005, Les industries agroalimentaires, pp. 39
· Un dynamisme important sur les exportations (supérieur à la moyenne régionale).
· Plus de 55% des Etablissements relèvent du secteur des Céréales ou de la Viande, Volaille, Poisson qui emploient la majorité des effectifs des salariés.
· Les Etablissements de plus de 50 salariés représentent 37,5%
· des Etablissements emploient les trois quarts des salariés.
· 9 998 salariés relèvent de l’ASSEDIC et 1 796 de la MSA
· La Bourgogne : entre Ile de France, Rhône-Alpes et Franche-Comté !
· La Saône-et-Loire est le premier Département Agroalimentaire de la Région et reste dynamique.
· La Côte d’Or, second Département, a perdu de nombreux emplois dans le secteur.
· L’Yonne concentre de nombreux emplois (25%).
1989 / 2002 : Evolution des emplois par Département
· L’emploi (tous secteurs) en Bourgogne progresse de 6,1% en 13 ans contre 10,7% au niveau national.
· L’emploi dans le secteur des IAA progresse de 4,8% contre 5,2% au niveau national.
Secteur : Industries agricoles et alimentaires (dont secteur coopératif)
Département |
Salariés (2002) |
Evolution 89/02 en pourcentage |
Evolution 89/02 en nombre |
21 : Côte d’Or |
4477 |
- 12,3% |
- 628 |
58 : Nièvre |
1199 |
+ 21,2% |
+ 210 |
71 : Saône-et-Loire |
6031 |
+ 21,1 % |
+ 1190 |
89 : Yonne |
3940 |
+ 2% |
+ 79 |
Source : INSEE « dimensions Bourgogne » ; l’emploi de 1989 à 2002, résultats statistiques n° 51 à 55
· 65,6% des actifs sont des ouvriers (dont 47,4% qualifiés).
· L’absence de qualification demeure plus importante dans ce secteur (34,5% contre 23,9% dans l’industrie)
· Cohabitent des activités très automatisées et des domaines d’activités peu industrialisés et manuels (45% de non qualifiés en Viandes, Volailles, Poissons).
· Le choc des générations sera moins fort que dans l’ensemble des secteurs (15,7% de 50 ans et plus contre 20,7% dans l’industrie (recensement de 1999).
· La part des moins de 26 ans a baissé de 16,4% à 10,5% entre 1990 et 1999.
· Le recours à l’emploi intérimaire a rattrapé son retard et se maintient alors qu’il baisse dans l’ensemble des secteurs.
· La saisonnalité importante des produits comme des types de consommations contribue à ce phénomène.
Sources : DARES, DRTEFP
· 42 % des actifs sont des ouvriers. Parmi ceux-ci 40% sont qualifiés.
· 11,4% des industries agricoles et alimentaires envisagent de recruter contre 25,2% pour l’ensemble des secteurs.
· 40% des projets de recrutement du secteur concerneraient une activité saisonnière et plutôt des ouvriers non qualifiés.
· Source ASSEDIC : enquête BMO 2004
· Sur 1922 offres d’emploi à l’ANPE en 2003, 68% concernaient une mission ou un CDD de 1 mois à 6 mois.
· Sur 387 offres en 2003 à l’APECITA, 8,8% (34) concernaient le secteur.
Ouvriers |
|
|
|
|
|
67 Ouvriers non qualifiés de type industriel |
|
674c : Autres ouvriers de production non qualifiés : industrie agroalimentaire |
Ouvriers exécutant des tâches simples ou répétitives dans la préparation, la mise en forme ou le contrôle de produits alimentaires, hors transformation des viandes, qu’ils travaillent ou non sur machine. |
Professions les plus typiques |
Professions assimilées |
Professions exclues |
Agent de ligne (IAA), ouvrier non qualifié |
Boulanger (boulangerie industrielle),
ouvrier non qualifié |
|
Ouvriers |
|
|
|
|
|
67 Ouvriers non qualifiés de type industriel |
|
|
674b : Ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes |
||
Ouvriers exécutant des tâches simples ou répétitives dans la préparation, la mise en forme ou le contrôle des produits carnés, qu’ils travaillent ou non sur machine. |
||||
Professions les plus typiques |
Professions assimilées |
Professions exclues |
||
Désosseur (IAA), ouvrier non qualifié |
Abatteur (IAA), ouvrier non qualifié |
|
||
INSEE : nomenclature PCS-ESE 2003 (Professions et Catégories Socio-Professionnelles des Employés Salariés d’Entreprises)
Dispositif / Formation |
Organisateur |
Présent en Bourgogne |
PREQUALIFICATION IAA |
CRB / MAAPR |
Oui |
CAPA IAA (3 options) |
MAAPR |
Oui |
BEP Bio-Services |
MEN |
Oui |
BEPA Transformation |
MAAPR |
Oui |
BEPA Services, Ventes de Produits Frais |
MAAPR |
Oui |
BPA IAA |
MAAPR |
Non |
Bac Technologique, STPA |
MAAPR |
Oui |
Bac Pro B.I.T. |
MAAPR MEN |
Oui |
Bac Pro Vendeur Conseil Spécialisé |
MAAPR |
Oui |
BP IAA |
MAAPR |
Oui |
BTSA IAA |
MAAPR |
Oui |
BTSA ANABIOTEC |
MAAPR |
Oui |
BTSA QIABI |
MEN |
Oui |
BTSA TECHNICO-COMMERCIAL P.A. |
MAAPR |
Oui |
DUT GENIE BIOLOGIQUE |
MEN |
Oui |
CS QUALITE |
MAAPR |
Oui |
Formations Ingénieur ENESAD, ENSBANA |
MEN MAAPR |
Oui |
S’ajoutent l’ensemble des CQP (certificats de qualification professionnelle).
Evolutions en matières d’emploi et de formation sectorielles :
· Trois orientations :
o Valoriser les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) dans le cadre de la V.A.E.
o Développer des actions de promotion des métiers, des systèmes de certification de branche et de diplômes, et des filières de formation initiale et continue propres à l’industrie alimentaire
o Construire des partenariats avec l’offre de formation initiale et continue
Autour de quatre fonctions :
Quelques sources :
Tous nos remerciements au C2R Bourgogne pour nous avoir permis de reprendre les informations contenues dans son document de travail « Industries Alimentaires : observation des emplois, des qualifications et des formations ») à paraître, ainsi qu’au SRSA de la DRAF Bourgogne.
Publications :
Agreste Bourgogne N° 45 - juin 2002, Les industries agroalimentaires en Bourgogne.
Agreste Bourgogne N° 58 - juin 2004, Les industries agroalimentaires en Bourgogne en 2002.
INSEE Première N° 911 – juillet 2003, Les industries agroalimentaires en 2002
Agreste Primeur N° 146 - juillet 2004, Enquête annuelle d’entreprise IAA résultats provisoires 2003
BIMA - octobre 2004, Evénement: Un partenariat pour l’agroalimentaire, p. 4.
BIMA - octobre 2004, Enquête: Le panorama de industries agroalimentaires, pp. 5, 6.
BIMA – Hors série N° 16 – janvier 2005, Les chiffres de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et de la ruralité, édition 2005
ENA – rapport Groupe René Cassin – 1999, Les exigences de formation liées à la dynamique d’évolution de l’agroalimentaire
Sites Internet :
http://www.agefaforia.com/, http://www.metiers-industries-alimentaires.com
http://www.bourgogne-iaa.com: Le portail des Industries Agroalimentaires, service proposé par l’ARIA Bourgogne et l’ARIST / CRCI Bourgogne.
http://www.cereq.fr: Portraits statistiques de branche (rubrique « Branches »), Secteur Agroalimentaire.
http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/pcs/pcs.htm: Professions et Catégories Socioprofessionnelles des Emplois Salariés d’Entreprise (PCS-ESE 2003)
Participants :
AMIOT Chantal (EPL de Plombières)
BOISSARD Christine (Chambre d’Agriculture - VIVEA)
BONNARDOT Emmanuel (Chambre d’Agriculuture 21)
BOULZAT Christine (OPCA2)
BOULZAT Gérard (EPL de Plombières)
CHAUDRON Patrick (MSA 21 – Prévention)
DELAGNEAU Michel (Chambre d’Agriculture 89)
DORMOY Fleur (APECITA)
GATEAU Francis (EPL de Beaune)
GESUATI Jean-Louis (DRAF – SRFD)
HABERSTRAU Michel (ARIA Bourgogne)
HURE Marcel (Chambre d’Agriculture 89)
LEMOINE Jean-Pierre (DRAF – SRFD)
LISBERNEY Marie-Jacqueline (EPL Mâcon-Davayé)
MONTENOT Claude (EPL de Plombières)
MORIZOT-BRAUD Françoise (CERD – Chambre Agriculture 58)
PERDREAU Jean-Paul (DRAF – SRFD)
PETERMANN Patrice (Inspection de l’Enseignement Agricole)
ROUMIER Chantal (DRAF – SRSA)
ROUSSEL Roger (EPL Auxerre)
Excusés :
ADNET Natalie (Chambre d’Agriculture de l’Yonne)
BARTHEL Denis (FAFSEA)
JAMET Thierry (AGEFAFORIA)
NAIGEON Valérie (C2R)
PETITJEAN Stéphanie (EPL Plombières)
SANCHEZ Denis (Chambre d’Agriculture 58)
· le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis )
· présentation d’éléments d’information sur le secteur des travaux paysagers (document présenté et remis) :
o contexte régional ;
o positionnement économique du secteur de la transformation des produits agricoles;
o le niveau de qualification des emplois dans le domaine de la transformation des produits agricoles ;
o l’emploi et l’organisation du travail dans le domaine;
o les emplois et les principaux métiers dans le secteur de TP
· présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur des travaux paysagers.
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur de la transformation des produits agricoles en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
· de promotion des métiers
· de niveaux de formation et de qualification,
· de nombre de formés,
· d’évolution complémentaires des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue)
· de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
Le contexte régional est rappelé :
. Une population stable, qui vieillit, peu qualifiée, comptant plus d’inactifs que d’actifs et qui perd des lycéens et des étudiants. »
Source : Schéma Prévisionnel des Formations 2005 – 2006 – 2007, Conseil Régional de Bourgogne, 12/2004, p.3.
Le contexte national du secteur est rappelé :
· Le 4ième Schéma Prévisionnel National des formations du MAAPR -> secteur prioritaire pour 2005-2009
· Une Convention Générale de Coopération avec l’ANIA pour 2001-2006
· Un Partenariat National de Développement des IAA (dès 2004) (PNDIAA)
La définition du secteur de la transformation des produits agricoles reste peu praticable pour désigner l’ensemble des acteurs:
· A l’amont du secteur on retrouve « l’agroalimentaire paysan »
· Pour l’ARIA, la question est tranché: il y a Industrie Agroalimentaire si il y a transformation (l’activité de stockage étant comprise comme activité de transformation), et si l’importance du circuit de distribution est significative
· Pour l’INSEE et le MAAPR : Transformation des produits agricoles et piscicoles (dont vinification mais pas la production viticole) en biens alimentaires
- Le secteur est le premier secteur industriel français et est prioritaire pour les acteurs institutionnels (MAAPR ; Conseil Régional, acteurs professionnels)
- Les chiffres doivent être utilisés avec précaution (évolution des effectifs d’un département peuvent reposer sur la politique d’un seul Etablissement)
- Il y a des préoccupations communes entre les activités de transformation agricoles et les IAA : qualité et sécurité notamment
- Le secteur est réparti entre l’univers coopératif et l’univers industriel
- Il y a un représentativité départementale inégale du secteur (Saône-et-Loire : 1ier département en effectifs en nombre d’Etablissement)
- Le maintien du tissu de TPE et PME de petites tailles sur la Région est un enjeu important
- Il y a un besoin important d’opérateurs notamment dans le secteur de la viande
- Les établissement se réduisent de plus en plus à la structure de production sans départements R&D, commercial et administratif intégrés : ce mouvement concentre les besoins d’emploi et de qualification sur la production (sans mobilité)
- Il y a des besoins de formation notamment pour accompagner les activités de diversification mais qui relèvent de la formation permanente et pas de la formation initiale
- L’orientation vers la transformation peu faire suite un premier projet sur la production agricole et relève dans ce cas de la spécialisation, et donc de la formation continue
- Des dispositifs de formation adaptés du silo aux IAA existent au MAAPR: formations UC (CAPA, BPA, BP en IAA)
- Le secteur n’est pas attractif pour les jeunes
- le développement des activités de transformation à la ferme est important et doit être soutenu (4ème schéma)
- La promotion des métiers du secteur est essentielle (plan d’action de l’ARIA annoncé)
- L’image même des métiers demande à évoluer notamment par les pratiques des entreprises en matière d’accueil et de tutorat, de valorisation des métiers.
- Les entreprises autant que les acteurs externes (formation notamment) doivent se mobiliser
- La formation des tuteurs doit se renforcer
- Favoriser l’orientation des jeunes sur leur zone d’origine afin de favoriser l’insertion
- La majorité des emplois du secteur concernent des ouvriers non qualifiés ou des ouvriers qualifiés de niveau V :
o Les premiers correspondent à des métiers encore fortement manuels et en contact avec le produit
o Les seconds concernent des métiers très automatisés
- 50% des salariés sont des entreprises de 50 salariés et plus : concentration des emplois
- Il y a un besoin de formation des chauffeurs (dans le transport des produits alimentaires)
- Il y a un décalage entre les besoins du secteur et les attentes des jeunes
- Il faut éviter les spécialisation trop précoce dans ce secteur (maturité pour le choix du secteur)
- Le niveau IV est le niveau requis pour une embauche qualifiée dans le secteur. Pour le reste, l’embauche se réalise majoritairement sans qualification
- Une partie de politique de recrutement est souvent confiée aux intervenants en formation
- Nombre de problématiques d’emplois et de qualifications peuvent être examinées de manière transversale entre production et transformation
- Il y a nécessité de véhiculer une représentation moderne de ces métiers (Bac Pro BIT fonctionne mieux en cosmétologie et en pharmacologie !)
- les besoins concernent essentiellement les opérateurs (ouvriers qualifiés et ouvriers non qualifiés) et l’encadrement intermédiaire qui est peu représenté
- Les emplois intérimaires sont plus présents que la moyenne du secteur industrielle dans le secteur des IAA et sont prescripteurs de formation
- peu d’emploi sur les niveaux I
-
- Jusqu’au niveau IV, proposer des formations avec socles commun pour la production comme la transformation, et spécialiser à partir du niveau IV : idée d’une plateforme d’orientation.
- Mise en place d’un BTSA IAA par apprentissage en 2005 et d’une Licence Pro en 2006
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
21 |
FIS public |
|
60 |
33 |
57 |
FIS privé |
|
|
|
|
|
App public |
|
|
12 |
69 |
|
App prive |
4 (IFRIA) |
|
11 |
|
|
FPC public |
|
|
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
9100 |
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
71 |
FIS privé |
|
41 |
|
|
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
89 |
FIS public |
|
31 |
18 |
58 |
FIS privé |
|
14 |
|
|
- il y a un problème sur le niveau V
- il n’y a pas de niveau IV spécifique à la transformation (IAA), mais le B.I.T. en apprentissage semble correspondre aux entreprise
- les Régions limitrophes (Rhône-Alpes, Iles de France, Franche Comté et Alsace) captent des jeunes
- effectif concentré sur le BTS : attention à la baisse démographique et à l’adéquation avec les besoins en matière d’emploi
- un niveau V et un niveau IV par Département
- la base des orientations est le contrat d’objectif, qui doit être lui en adéquation avec les accords de branche
- il y a nécessité à structurer la filière de formation et à la rendre lisible (collège au niveau I)
- l’ARIA demande la création d’un groupe de travail spécifique sur le question du niveau V (plateforme production/transformation). L’ARIA affirme sa volonté de mettre des moyens sur ce dossier si nécessaire.
- L’IFRIA se donne l’objectif de 70 apprentis dont 50 dans un premier terme
Groupe de travail du 22 mars 2005
PREAB 2005/2009
PLAN
1/ Le positionnement économique du secteur
2/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
3/ L’emploi et l’organisation du travail
4/ Les emplois et les principaux métiers du secteur
· La Bourgogne est une région très boisée :
o 30.5% du territoire,
o moyenne nationale : 25%,
o la forêt couvre 970 000 ha (cinquième région française).
· Les forêts privées sont nombreuses, elles représentent en surface les 2/3 de la forêt bourguignonne et appartiennent à environ 166 000 propriétaires. Il y a de plus des forêts publiques renommées.
· La Bourgogne :
o est la première région de France en surface et production de chênes (la forêt bourguignonne est largement dominée par les peuplements feuillus);
o les conifères principalement issus de plantations, ne représentent globalement que 17% de la superficie boisée;
o bien que toujours minoritaires dans l’ensemble des régions forestières, la proportion des conifères est en augmentation et atteint 40% dans le Morvan et le Clunisois, ce qui provoque parfois des impacts paysagers conflictuels.
· La forêt bourguignonne a une forte vocation productive, mais aussi récréative (accueil du public), paysagère et cynégétique.
· La filière bois
o L’ensemble de l’activité de la filière-bois en Bourgogne contribue au maintien de l’emploi en zone rurale,
o et représente plus de 2600 entreprises pour un total de près de 20 000 emplois.
o La valorisation du potentiel forestier et les activités de transformation du bois fournissent beaucoup d’emplois dans le Châtillonnais, le Morvan, la Bresse, la Puisaye.
o La récolte et la transformation des bois génèrent 5% de la valeur ajoutée totale produite en Bourgogne.
· Le secteur de la production
o est contraint aux règles d’un marché peu structuré et de plus en plus concurrentiel.
o Plus de 90% des exploitations forestières se sont créées au cours des vingt dernières années.
· Le secteur de l’exploitation forestière a connu
o deux vagues de mécanisation en 1986 et 1993;
o cela a comme conséquence une hausse des coûts fixes.
· La tempête de 1999
o Elle a eu comme effet de saturer le marché et l’affaiblissement des prix. : la surproduction signifie stockage et donc capital immobilisé.
o Du coup, des hommes qui auparavant étaient spécialisés sur un seul type d’activité ont dû se diversifier de façon à pouvoir effectuer plusieurs tâches (exemple : le débardage avec le bûcheronnage); la tempête a conduit à exiger des compétences et de la polyvalence supplémentaires pour augmenter la productivité.
· Face à l’avenir, les ETF peuvent être classées en trois catégories :
o entreprises en grande difficulté :cessation d’activité, forte pression psychologique pour les employeurs et les salariés,
o entreprises en diversification dans le maintien de l’activité,
o entreprises en diversification depuis longtemps, recherche d’optimisation de la productivité.
· On constate une diminution du nombre des exploitations et donc une augmentation de la taille des entreprises.
« La charte forestière du Morvan est un bon exemple de démarche et d’aboutissement d’un Contrat d’excellence territoriale. Elle a pour ambition d’intégrer l’activité économique forestière dans le développement durable ». Contrat régional agricole et forestier de Bourgogne novembre 2004
· Le « contrat de Progrès Filière Bois[5]» a été signé en juin 2005, par les représentants de l’Etat, le Conseil Régional et l’Association pour la Promotion et la Valorisation des activités du bois en Bourgogne, APROVALBOIS. Il définit les orientations à privilégier pour le développement de la filière forêt-bois en Bourgogne, pour les années 2005 à 2007.
o Engagés dans une démarche fondée sur le développement durable de la forêt et de la filière bois au sein des territoires ruraux, les différents acteurs de la forêt se sont fixés 4 axes de progrès :
§ axe de progrès n°1 : la valorisation de la ressource,
§ axe de progrès n° 2 : l’amélioration de la compétitivité des entreprises,
§ axe de progrès n° 3 : le développement de nouveaux marchés,
§ axe de progrès n° 4 : l’animation de la filière et du contrat de progrès.
o Le deuxième axe de progrès inclut une action dont le but est de « soutenir la formation et le recrutement de personnels spécialisés ». « Les difficultés de recrutement et de fidélisation de la main-d’œuvre dans tous les secteurs de la filière bois, hors celui de la gestion forestière, sont un frein au développement des entreprises. Pour remédier à ce handicap, il est proposé de conduire des actions de sensibilisation et d’information des jeunes, de valoriser les moyens de formation existants et de faciliter le recrutement de personnels spécialisés. ».
?IDEES-FORCES
· Les jeunes en formation sont souvent hors cadre familial,
o donc n’ont aucune connaissance de l’environnement professionnel;
o c’est pourquoi la majorité d’entre eux poursuit un cursus d’étude vers des BTS et se destine à des emplois hors de la production et de l’exploitation forestière voire hors de la filière.
· Les diplômes de l’enseignement agricole secteur de la production forestière
o niveau V :
§ CAPA travaux forestiers,
§ CAPA ouvrier d’exploitation forestière
§ CAPA ouvrier sylviculteur
§ CAPA conducteur de machines d’exploitation forestière
§ certificat de spécialisation élagage
§ BEPA travaux forestiers
§ BPA production forestière :abattage, façonnage
§ BPA par UC conduite et entretien des engins de l’exploitation forestière
§
BPA chef d’entreprise ou ouvrier hautement qualifié en travaux
forestiers de débardage ou en travaux forestiers de sylviculture
· Les salariés des exploitations
o ont souvent peu de formation initiale ou un niveau V (BPA),
o et peu suivent des actions de formation continue hormis les actions sécurité de la MSA.
· Les diplômes de l’enseignement agricole secteur de la production forestière
o niveau IV :
§ BAC PRO gestion et conduite des chantiers forestiers
§ BP par UC travaux forestiers
o niveau III
§ BTSA gestion forestière
§ BTSA technico-commercial « produits d’origine forestière
Les salariés ont les caractéristiques suivantes :
· une moyenne d’âge supérieure ou égale à 40 ans,
· une ancienneté de 5 à 15 ans et plus.
Exemple d’une exploitation forestière occupant plus de dix salariés
les fonctions sont réparties comme suit :
· l’exploitant gère les achats, la vente la répartition de l’activité,
· le personnel administratif principalement les épouses qui travaillent souvent sans statut et ne sont pas rémunérées,
· le chef d’exploitation fait le lien entre l’exploitant et le commis,
· le commis de coupe et/ou commercial repérage du chantier, estimation des volumes, gestion des équipes intervenantes et du parc matériel,
· les bûcherons, les débardeurs et les conducteurs de machines exécutent les travaux sur les consignes des commis,
· les chauffeurs transportent le bois du lieu de dépôt aux wagons ferroviaires ou directement chez le client.
· Dans les exploitations, le recrutement est rural et local, le tissu relationnel, les critères retenus pour l’embauche ne sont pas toujours liés à la formation ou à l’expérience professionnelle, mais à la motivation des candidats et à la proximité géographique.
· Dans certaines zones rurales, nous trouvons de la main-d’œuvre d’origine turque de la première génération qui est en fin de carrière et les entreprises vont devoir envisager leur renouvellement.
· les métiers de la production
o bûcheron : abat les arbres sans faire de dégâts aux peuplements, en facilitant le travail du débardeur, à les façonner, à classer les différentes catégories de produits en fonction de leur utilisation,
o conducteur d’engins forestiers : il conduit et entretient des engins d’exploitation forestière (engins de sylviculture mécanisée, d’abattage façonnage…),
o débardeur : transporte les bois coupés par le bûcheron jusqu’à une place de dépôt située au bord d’une route forestière où le camion pourra venir les charger,
o élagueur :réalise des tâches de taille, de démontage, d’abattage en assurant le respect du végétal, il apport des soins et conseils,
o entrepreneur de travaux forestiers : il réalise des travaux de reboisement, d’entretien de la forêt, abattage, débardage et élagage pour les scieries, propriétaires privés, coopératives…
· les métiers de la production
o bûcheron : abat les arbres sans faire de dégâts aux peuplements, en facilitant le travail du débardeur, à les façonner, à classer les différentes catégories de produits en fonction de leur utilisation,
o conducteur d’engins forestiers : il conduit et entretient des engins d’exploitation forestière (engins de sylviculture mécanisée, d’abattage façonnage…),
o débardeur : transporte les bois coupés par le bûcheron jusqu’à une place de dépôt située au bord d’une route forestière où le camion pourra venir les charger,
o élagueur :réalise des tâches de taille, de démontage, d’abattage en assurant le respect du végétal, il apport des soins et conseils,
o entrepreneur de travaux forestiers : il réalise des travaux de reboisement, d’entretien de la forêt, abattage, débardage et élagage pour les scieries, propriétaires privés, coopératives…
· La production regroupe deux grandes familles de métiers qui se méconnaissent :
o exploitants forestiers et ETF de bûcheronnage et abattage ceux qui récoltent
o ceux qui cultivent : pépiniéristes de reboisement et ETF sylvicoles.
· les métiers de la production
o entrepreneur de travaux sylvicoles : professionnel de la gestion durable des forêts, réalise tous les travaux nécessaires à la création, l’entretien, l’éducation et l’amélioration des peuplements forestiers,
o exploitant forestier : c’est un commerçant, il achète du bois aux propriétaires forestiers publics ou privés et le revend aux usines de transformation,
o ouvrier forestier : met en œuvre les techniques rationnelles d’abattage adaptées aux peuplements forestiers dont il doit réaliser l’abattage L’ouvrier forestier réalise les mêmes travaux qu’un entrepreneur de travaux forestiers, toutefois contrairement à ce dernier, si son activité principale est l’abattage des arbres, il peut se voir confier d’autres travaux comme l’élagage, les plantations, les dégagements de semis, le débroussaillement…,
o sylviculteur : réalise tous les travaux nécessaires à la création, l’entretien, l’éducation et l’amélioration des peuplements forestiers.
· les métiers de la première transformation :
o affûteur en scierie : assure l’entretien des outils de coupe utilisés sur les machines de scierie,
o chef de parc ou contremaître de scierie : son activité a un caractère commercial, il dirige la production et les relations avec la clientèle, il assure un suivi des rendements et des prix de revient,
o commis de coupe : est chargé d’approvisionner en matière première les unités de première transformation (estimation de lots de bois, classement et valorisation des lots, organisation des chantiers d’exploitation forestière),
o conducteur de machine à bois : il assure la conduite des machines servant à la transformation du bois : scierie, menuiserie, charpente…,
o scieur : il débite les troncs d’arbres (grumes) en bois d’œuvre pour la charpente, la menuiserie, l’ameublement.
o conducteur de grumier, livreur, cariste
· les métiers de seconde transformation :
o agenceur : il participe aux travaux d’aménagement ou de décoration , à partir de projets conçus par les architectes d’intérieur, il réalise des documents techniques et assure la coordination entre les différents corps de métier,
o charpentier,
o ébéniste : il fabrique et restaure des meubles,
o marqueteur,
o menuisier : il fabrique en atelier les éléments d’agencement…
· On retrouve des métiers liés aux fonctions commerciales tant dans les secteurs de la production que de la transformation.
Participants
ABORD DE CHATILLON Renaud (PDT UR Synd. Sylviculteurs de Bourgogne PDT ABCF)
AUGOYAND Sylvain (ETF)
BLONDELLE Martial (PDT CIPREF –ETF mécanisé)
BROCHOT Jean-Marc (DRAF SRFD)
BUTEAU Danièle (CFPPA Morvan)
BUTTIGHOFFER André (ONF Nièvre)
CAVET DUPAS Danielle (Lycée forestier de Bourgogne)
CHAMBON Roland (DRAF SRFD)
CHRETIEN Michel (Expl. For. CIPREF)
CUCHET Emmanuel (AFOCEL)
DROUOT Jean-Pierre (DRAF SRFD)
FOSSURIER Raymond (ONF Saône-et-Loire)
GAITEY Jean-François (UEBB)
GESUATI Jean-Louis (DRAF SRFD)
GILOT Bernard (EPLEFPA Velet)
GOGLINS Hubert (EPLEFPA Morvan)
GUYOT Marie-Paule (FAFSEA)
JACQUEMARD Robert (PDT CA Velet)
KIELBASA Daniel (CFPPA forestier)
LAVILLONNIERE Jean-François (Lycée forestier de Bourgogne)
LEMOINE Jean-Pierre (DRAF SRFD)
MERIAUX Jean-Michel (DRAF SERFOB)
MONNIER Pierre (CFA Saône-et-Loire)
PATEY Delphine (DRAF SRFD)
PAUQUAI Francis (CRPF Bourgogne)
PERDREAU Jean-Paul (DRAF SRFD)
REGNER Bruno (Pépinières NAUDET)
ROBERT Daniel (DRAF SERFOB)
ROBIN Jean-Dominique (DDAF Saône-et-Loire)
TURE Cédric (Animateur CIPREF)
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur « forêt et métiers du bois » en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
· de promotion des métiers du bois
· de niveaux de formation et de qualification,
· de nombre de formés,
· d’évolution complémentaires des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue)
· de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
ü Le secteur de la production est peu structuré contrairement à celui de la transformation.
ü La profession est prudente quant à l’installation d’une unité de première transformation dans le Morvan, mais pourquoi pas une unité de deuxième transformation ?
ü Il faudrait encourager la replantation dans le Morvan pour assurer la pérennité.
ü Le Conseil Général de Saône-et-Loire mène une réflexion sur la filière Bois.
« EXPLOITATION FORESTIERE :
Ce secteur très fragile, du fait de prix de prestations insuffisants ,notamment pour la mobilisation du bois d’industrie, s’est très fortement mécanisé avec des machines extrêmement performantes, mais également très onéreuses (380.000 € pour une abatteuse, 240.000 € pour un porteur).
L’exploitation des résineux est très mécanisée en Bourgogne (75%), alors que la moyenne en France est de 45%.
Du fait de l’augmentation des volumes résineux à récolter (triplement en 20ans), il y aura nécessairement besoin de conducteurs supplémentaires d’abatteuses et de porteurs, bien formés et d’un bon niveau, du fait de la performance et de la technologie des machines.
Il serait souhaitable de réserver une place aux bûcherons manuels dans les gros bois, mais cela constitue probablement un vœu pieu, car du fait du travail en flux tendu, cela n’est concevable que si ces bûcherons travaillent en équipe, afin de pouvoir alimenter au moins un porteur.
Dans les feuillus, dont la récolte est à peu près stable, l’abattage-façonnage de gros bois de qualité nécessitera toujours des bûcherons manuels.
En revanche, il devient de plus en plus difficile de trouver des bûcherons pour l’exploitation des taillis. Et la mécanisation pour les taillis est loin d’être encore au point.
« PREMIERE TRANSFORMATION »(Sciagedéroulage) :
Le nombre de scieries est en diminution régulière : d’ici 5 à 10 ans, il ne restera vraisemblablement plus que 70 scieries (au lieu de 120), dont 50 seront dans le circuit économique général.
A l’exception des scieries mobiles, la création de nouvelles unités de sciage est exceptionnelle, car très capitalistique et difficile à rentabiliser sur du court ou moyen terme.
Toutefois, en feuillus, malgré la diminution du nombre de scieries, la production de sciages devrait rester stable. Les effectifs devraient rester à peu près constants, car l’augmentation de productivité inéluctable pour rester compétitifs, sera accompagnée simultanément d’investissements permettant d’améliorer la valeur ajoutée (séchage, rabotage, …).
Le sciage des résineux est beaucoup plus simple et rapide, et nécessite moins de main d’œuvre. Les unités sont beaucoup plus productives.
Si le sciage des résineux (Douglas et Epicéa) est réalisé sur place ou à proximité immédiate, du fait des volumes attendus dans les 20 ans à venir (triplement de la récolte), il y aura besoin de personnel supplémentaire.
Mais actuellement, les scieries ont du mal, dans les campagnes reculées, à trouver de la main d’œuvre qualifiée et motivée, ne serait-ce que pour renouveler leur personnel (départs à la retraite).
Il y a donc un véritable enjeu, pour les scieries à trouver des personnels capables de se spécialiser et de s’adapter à des machines de plus en plus performantes, et qui acceptent de vivre en zone rurale.
PREAB 2005/2009
PLAN
1/ Le positionnement économique du secteur
2/ L’emploi et l’organisation du travail dans le secteur
3/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
4/ Les emplois et les principaux métiers du secteur
Quelques précisions :La réflexion sur le secteur de référence, implique de préciser:
Les activités du Paysage : tout ce qui touche à l’environnement utilitaire et de loisir. Les prestations réalisées par les Professionnels des jardins et espaces verts sont nombreuses à savoir : la création de parcs, de jardins, de terrasses, la création d’espaces verts nouveaux, mais aussi la réhabilitation d’espaces anciens ; entretien et maintenance ; reboisement et plantations forestières ;aménagement de plan d’eau ou bassin, de cours d’eau , de berges ; aménagement de talus et aires de repos d’autoroute ; terrain de sport ; petites voiries ; élagage et débroussaillage ;arrosage intégré…
La profession de paysagiste demeure une activité de service, il s’agit d’une prestation conduisant à offrir à un client un service en fonction d’une commande déterminée en utilisant des moyens matériels et
en vendant des « heures de main-d’œuvre ».
· Le secteur est florissant, beaucoup d’entreprises ont été créées.
· Les activités sont diversifiées : ainsi, le chiffre d’affaire se répartit de la façon suivante :
o création de jardins et d’espaces verts : 49%
o l’entretien des espaces verts : 34%
o l’élagage : 7%
o le paysage d’intérieur, le fauchage, l’aménagement de terrain de sport, la création des espaces autoroutiers, le reboisement, le débroussaillement et la végétalisation par projection. …. 10%
· Les petites structures composent l’essentiel de la profession :
o 60% sont des entreprises entre 0 et 6 salariés,
o 33% sont des entreprises entre 6 et 14 salariés,
o 7%sont des entreprises de plus de 14 salariés.
· Le secteur doit sans arrêt s’adapter aux nouvelles donnes. Cela nécessite une remise en cause constante sachant que la faible taille des entreprises, le raisonnement de producteur, le centrage sur l’activité de chantier… ne prédisposent pas toujours les paysagistes à anticiper le changement, ni à faire de la prospective.
· La concurrence accrue, les exigences de la clientèle vont de pair avec des prestations de qualité qui impactent tous les emplois (certification des entreprises).
· Le développement de matériel plus performant : mini pelle, tondeuse auto-portée… nécessite pour les utilisateurs des savoir-faire de plus en plus pointus.
· Les conditions réglementaires en matière de sécurité au travail, de gestion des déchets et d’utilisation de produits phytosanitaires rendent les emplois de plus en plus qualifiés.
· Initialement centré sur la réalisation de chantiers (production), le développement de la relation avec le client demeure un enjeu fort pour les entreprises du paysage. Il demande aux salariés de ce secteur de développer des aptitudes relationnelles.
· Un responsable sur quatre connaît la date de transmission de son entreprise et le nom du futur repreneur.
· Les clients des entreprises du paysage sont
o les particuliers (39%),
o les entreprises (20%),
o la commande publique (37%).
· Le jardin n’étant pas un produit de première nécessité, il est largement soumis au contexte économique (moral des ménages).
· le diplôme le plus élevé obtenu est :
o le CAP ou le BEP pour le tiers des salariés,
o le brevet professionnel et le bac professionnel pour15% des salariés,
o le BTS pour 12% des salariés.
· La proportion des autodidactes, sans formation initiale est de 29% des salariés.
· L ‘analyse des résultats selon la taille des entreprises ne fait pas apparaître de différences véritablement significatives;
· 22% des salariés ont bénéficié d’une formation professionnelle continue en 2001 et 72% des chefs d’entreprise estiment que les formations dispensées sont plutôt adaptées.
· Le taux d’encadrement de la profession s’élève à 10%.
· Le personnel d’encadrement est peu important, de l’ordre de 1/5 pour les entreprises de moins de cinq salariés.
· Début 2002 les effectifs employés dans la filière paysage se composaient au niveau national (55300 personnes) de la manière suivante:
o 78% d’emplois salariés,
o 22% d’emplois non salariés.
· La forte saisonnalité de la profession a pour conséquence directe sur la main-d’œuvre :
o d’employer d’une part de nombreux saisonniers,
o d’avoir recours d’autre part à des emplois partiels.
Exemple d’organigramme d’une entreprise paysagiste
![]() |
· Plus de 90% des salariés de la profession travaillent à temps plein.
· Plus de 45% des chefs d’entreprise mariés emploient leur conjoint dans leur entreprise.13% de ces derniers y sont salariés et 33%non salariés.
· Les salariés présents depuis moins de 5 ans représentent 56% de l’effectif total au niveau national.
NOMBRE D’ACTIFS SELON LA TAILLE DE L’ENTREPRISE
|
0 salarié |
1 à 5 salariés |
6 à14 salariés |
plus de 14 salariés |
ensemble |
salariés |
|
67% |
93% |
98% |
78% |
non salariés |
100% |
33% |
7% |
2% |
22% |
ensemble |
100% |
100% |
100% |
100% |
100% |
· La profession présente un taux de féminisation assez faible : 11%
· La profession présente un salariat relativement jeune : l’âge moyen est légèrement supérieur à 33ans.
· Cette jeunesse s’explique :
o pour partie par le développement récent de la branche,
o pour partie par un turn-over important,
o pour partie par l’arrivée sur le marché de jeunes formés et diplômés, ayant acquis une spécificité technique (la profession recherche plus des techniciens que des manœuvres).
· Une autre particularité de la branche est le fort taux d’apprentis sous contrat.
Comparaison entre CDD et CDI par groupements d’OTEX
· Au niveau national 73% des salariés sont employés en CDI.
· A noter, que 6% des effectifs des collectivités territoriales de Bourgogne travaillent dans les espaces verts (travaux paysagers compris) .
· Au niveau national, les embauches effectuées concernent :
o 38% de salariés sans formation initiale,
o Contre 15% pour les CAP,
o et 13% pour les BEP.
· Les principaux métiers : les ouvriers paysagistes constituent l’essentiel des emplois.
Le paysage est un produit de consommation auquel doivent répondre des salariés créatifs, bons techniciens et à l’écoute des clients.
Personnel de chantier
v L’ouvrier paysagiste :
Ø Il réalise des opérations de création ou d’aménagement de l’espace vert à partir des plans de travaux transmis :
§ Il prépare les sols,
§ Il procède à l’engazonnement,
§ Il installe les équipements (arrosage…) et peut réaliser la maçonnerie légère (bordures, dalles, pavés…)
Ø Il réalise des opérations d’entretien de l’espace vert :
§ Il taille les arbres
§ Il effectue l’entretien des surfaces par le binage des massifs, le ramassage des feuilles, le décapage de la mousse…
§ Il réalise l’entretien des gazons
Ø Il peut être amené à conduire des engins spécifiques (tractopelle…).
Ø
L’ouvrier paysagiste réalise ses activités dans le cadre d’une
entreprise du paysage ou d’une collectivité territoriale.. Il exerce sous
l’autorité d’un chef d’équipe, d’un conducteur de travaux ou directement d’un
chef d’entreprise.
Ø SA FORMATION :
§ CAPA/BEPA travaux paysagers ou aménagements paysagers ou entretien de l’espace rural ou entretien et aménagement des espaces naturels et ruraux
§ Bac professionnel agricole travaux paysagers ou aménagements paysagers, Bac Techno STAE
§
BTSA travaux paysagers ou aménagements paysagers
v L’élagueur:
Ø Il organise ses interventions sur le chantier :
§ Il repère l’arbre sur lequel il doit opérer
§ Il établit un mode opératoire ðIl taille les arbres en respectant les techniques et les conditions de sécurité
§ Il apporte également des soins aux arbres, il peut être amené à pratiquer l’abattage ou la consolidation.
Ø
L’élagueur travaille dans une entreprise spécialisée en élagage
ou dans une collectivité territoriale ;
Ø SA FORMATION :
§ Certificat de spécialisation taille et soins aux arbres
§
Certificat de spécialisation Gestion arbres d’ornement
v Le maçon du paysage :
Ø Il assure les travaux préparatoires aux constructions paysagères
§ Il réalise les terrassements et la transformation de terrains
§ Il met en place le système d’assainissement et d’arrosage
Ø Il assure les travaux de construction paysagère :
§ Il construit les murets et les escaliers paysagers, les allées de circulation, il met en place les bassins, il met en place les systèmes d’éclairage
Ø
Il peut être amené à participer à l’organisation des chantiers et
à encadrer une équipe.
Ø SA FORMATION :
§ CAPA/BEPA Travaux paysagers ou aménagements paysagers
§ Bac professionnel agricole travaux paysagers ou aménagements paysagers, Bac techno STAE
§ BTSA travaux paysagers ou aménagements paysagers
§
certificat de spécialisation constructions paysagères
v Le chef d’équipe paysagiste
Ø Il organise et supervise les travaux du personnel sur un chantier de création, d’aménagement ou d’entretien d’un espace vert.
§ Il interprète les plans d’exécution dans le respect des règles de sécurité,
§ Il répartit les tâches et donne ses consignes pour leur accomplissement, transmet son expérience et ses connaissances techniques aux ouvriers
§ Il contrôle les fournitures, la qualité des végétaux et transmet les besoins en approvisionnement du chantier
§ Il établit quotidiennement les rapports et participe à la préparation de la facturation, il élabore les documents analytiques du chantier
Ø Il participe à l’exécution des travaux paysagers.
Ø
Il peut être amené à apporter des conseils sur le choix et
l’entretien des végétaux, en complément du chef d’entreprise.
Ø SA FORMATION :
§ Bac professionnel agricole travaux paysagers ou aménagements paysagers
§ Bac techno STAE, spécialité Technologie des aménagements
§
BTSA travaux paysagers ou aménagements paysagers
v Le paysagiste d’intérieur :
Ø Il organise ses interventions :
§ Il prépare les équipements nécessaires en fonction des travaux à mener
Ø Il réalise des prestations d’entretien ou de « maintenance ».
§ Il procède au nettoyage des plantes et pulvérise des produits lustrant sur les plantes
§ Il remplace les plantes abîmées, applique les tuteurs et taille les végétaux, il applique les produits phytosanitaires avec précaution
Ø Il réalise les prestations de création.
Ø
Il réalise également l’entretien des plantes stockées dans les
serres de son entreprise dans l’attente de leur utilisation, il procède aux
achats de végétaux auprès des fournisseurs et réceptionne les produits
commandés.
Ø SA FORMATION :
§ CAPA/BEPA horticulture, production florales et légumières
§ Bac professionnel agricole horticulture, productions florales et légumières
§ BTSA horticulture, production florale et légumières
§
Certificat professionnel de technicien paysagiste d’intérieur.
v Le concepteur du paysage :
Ø il réalise les études et prépare leur mise en œuvre
§ il recueille les informations nécessaires à la compréhension de l’étude
§ il cerne la demande du client à partir de ses attentes, de son cadre de vie
§ Pour une commande publique, il prend connaissance de l’appel d’offre de la collectivité et procède notamment aux relevés topographiques pour préparer sa candidature
§ il réalise l’analyse paysagère des sites afin de réaliser un diagnostic et dégage les possibilités techniques les plus adaptées
§ il définit et réalise les documents de présentation des pré-projets et des projets finalisés, sous forme d’images et textes
Ø Il gère les fichiers nécessaires aux missions de maîtrise d’œuvre.
§ Il élabore les pièces administratives utiles au projet
§ Il précise les pièces techniques nécessaires au projet (plans techniques des terrassements…)
Ø
Il vérifie l’adéquation entre les réalisations et le projet et si
nécessaire, actualise les plans selon les besoins du chantier.
Ø SA FORMATION :
§ BTSA travaux paysagers ou aménagements paysagers
§ école d’architecture paysagère
§ école d’ingénieur des travaux paysagers
L’évolution de l’entrée sur le marché du travail des jeunes diplômés de Travaux Paysagers
Source : Enquêtes devenir
Orientation formation et insertion professionnelle des jeunes de la filière travaux paysagers document intermédiaire sept 2004 M Bargeot, N Droyer, C Rossand, ENESAD, UNEP, Ministère de l’agriculture
Participants :
AARABI Mohamed (EPL Quétigny)
ANCERY Jacques (CFPPA Quétigny)
BERTHAUD Claude (EPL Quétigny)
BONNARDOT Emmanuel (CA 21)
BOULARD Jean-Luc (Mairie de Sens, MFR Gron)
BOUTHRAY Pierre (Mairie de Châlon)
CHARPY Denis (Mairie de Monéteau)
CHIGNARDET Jean-Pierre (MFR Gron)
CONTENT Gérard (Mairie d’Autun)
CREUZENET Jean-Pierre (Mairie de Châlon)
DORMOY Fleur (APECITA)
GESUATI Jean- Louis (DRAF/SRFD)
HUEBER Robert (Paysagiste - UNEP)
LEMOINE Jean-Pierre (DRAF/SRFD)
LOTTE Dominique (CFA 71)
MAITRE Michel (EPL Tournus)
MALUCHZINSKI Serge (Mairie d’Autun)
MARMUSE Stéphane (CFA Quétigny)
MATRAN Christophe (Legta Quétigny)
MUGNIER Luc (Paysagiste – Paysages 2000)
NIGAY Eric (CFPPA Charolles)
PARIS Claire (C2R)
PERDREAU Jean-Paul (DRAF/SRFD)
ROSSAND Carine (ENESAD)
ROUSSON Jean-Paul (CFA 89)
Excusés :
ADNET Nathalie (CA89)
BAK Hervé (Lycée horticole de Varzy)
BARTHEL Denis (FAFSEA)
CHAMBON Roland (DRAF-SRFD)
DEGUEURCE Dominique (DRAF-SRSA)
DUPIN Denis (EPL Quétigny)
FOIN Michel (DRAF-SRSA)
GUIGNARD Elise (UNEP Bourgogne – Franche Comté)
HURE Marcel (CA 89)
Le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis)
Présentation d’éléments d’information sur le secteur des travaux paysagers (document présenté et remis) :
· Contexte régional ;
· Positionnement économique du secteur des travaux paysagers ;
· Le niveau de qualification des emplois dans le domaine des travaux paysagers ;
· L’emploi et l’organisation du travail dans le domaine des TP ;
· Les emplois et les principaux métiers dans le secteur de TP
Présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur des travaux paysagers.
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur des travaux paysagers en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
· De promotion des métiers de l’horticulture
· De niveaux de formation et de qualification,
· De nombre de formés,
· D’évolution complémentaires des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue)
· De répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
· L’emploi est régi par une convention collective qui semble appliquée;
· Peu de hiérarchie des salaires en fonction des diplômes ;
· Risque de pénurie de main d’œuvre dans les dix ans ;
· Turn - over très important dans les entreprises ;
· Très faible féminisation des emplois au niveau V et IV…un peu plus au niveau III
· Les entreprises demande à la fois plus de polyvalence mais il y a aussi des besoins de spécialisation ;
· Emergence de nouveaux métiers : paysagisme d’intérieur ; arboriste…
· Nouvelles exigences techniques : conduite d’engins, arrosage intégré….
· Evolution de la demande sociale / aux activités du paysage ;
· On constate une augmentation de la diversité des expériences professionnelles ( ?) ;
· Connaissance insuffisante des métiers du paysage et des entreprises de ce secteur par les enseignants et formateurs ;
· Renforcer l’identification des métiers et améliorer leur connaissance, leur image et leur promotion ;
· Augmenter le nombre de femmes dans les entreprises ;
· Renforcer l’information des jeunes, des familles, des personnels de l’enseignement sur ce secteur et ses métiers;
· Mettre le projet professionnel du jeune au cœur du dispositif ;
· Renforcer la connaissance pour les enseignants et les formateurs des entreprises du paysage et des métiers de ce secteur ( et de leur évolution) : rencontres avec la profession , formation de formateurs en entreprises…
· Traduire ces orientations dans une déclinaison régionale de la convention nationale MAPAAR-UNEP
· Quel que soit le diplôme obtenu l’employabilité reste à renforcer ; la formation en entreprise est importante ;
· Le bac professionnel est un bon diplôme bien adapté aux besoins des entreprises, c’est celui qui est le plus demandé par elles ; il permet d’accéder plus rapidement à des postes à responsabilité ;
· Les bacs professionnels s’insèrent mieux que les CAPA ;
o Augmentation des exigences en matière de CAO (conception assistée par ordinateur) et DAO (dessin assisté par ordinateur) ;
· Les étudiants de BTSA Aménagements paysagers deviennent entrepreneurs paysagistes ou occupent une profession intermédiaire en lien avec leur formation (responsable dans une entreprise paysagiste ou au service espace vert d’une municipalité, technicien expérimentateur, technicien conseil ou travaillant en bureau d’études, etc.…) : ces emplois concernent plus de 2 diplômés du BTSA AP sur 5, 1 sur 3 environ travaille comme ouvrier paysagiste, les autres sont sur des emplois sans lien avec la spécialité aménagements paysagers.
· Les étudiants en BTS recherche de plus en plus la possibilité de poursuivre en licence professionnelle ;
· Les CAPA restent des publics majoritairement en difficultés, ils sont plus difficiles à insérer mais ce diplôme reste très utile pour permettre l’accès à la qualification ;
· Insuffisance de la formation en matière de conduite d’engins « espaces- verts » (mini pelles…)
· Les MAR ou UCARE ne sont pas valorisables en CACES ;
· Publics niveaux V peu mobiles
· Etre plus réactif pour s’adapter à l’évolution de la demande du secteur ;
· Savoir adapter le contenu de l’offre de formation ;
· Prendre en compte le potentiel offert par la FPC ;
· Privilégier le parcours BEPA-Bac professionnel mais travailler davantage l’orientation et la remise à niveau ;
· Travailler à la remise à niveau des bacs profs pour l’accès au BTSA ;
· Conduire des travaux d’ingénierie en lien avec la profession pour éviter ou pour combler les décalages entre l’offre de formation et l’évolution des métiers ;
· Mettre en œuvre le CACES ;
· Traduire ces orientations dans une déclinaison régionale de la convention nationale MAPAAR-UNEP
· Le nombre de formés doit prendre en compte la perspective de pénurie de main d’œuvre à l’horizon 2010;
· Avec le développement du parcours BEPA-Bac prof, le BEPA par la voie scolaire semble mieux adapté dans la perspective d’une poursuite d’étude du bac prof vers le BTSA;
· Le BTSA par l’apprentissage semble bien adapté;
· Favoriser l’accès des jeunes filles dans les formations ;
· Equilibrer l’offre de formation BEPA entre la voie scolaire et l’apprentissage
· Développer la formation professionnelle continue en veillant aux complémentarités entre l’offre diplômante et l’offre de branche (CQP) ; favoriser les parcours qualifiants individualisés en valorisant davantage les stages courts ;
· Favoriser l’accès à la VAE pour tous et particulièrement pour les publics sans qualification dans le secteur (près de 30 % des salariés).
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
BPA 2003 |
BP 2003 |
21 |
FIS public |
|
|
|
45 |
|
|
FIS privé |
|
|
|
|
|
|
|
App public |
44 |
78 |
74 |
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
11081 h |
12104 h |
|
FPC privé |
|
|
|
|
|
|
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
58 |
FIS public |
|
|
23 |
|
FIS privé |
|
31 |
25 |
|
|
App public |
17 |
14 |
17 |
10 |
|
App prive |
|
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
71 |
FIS public |
|
? |
44 |
|
FIS privé |
|
|
|
|
|
App public |
40 |
46 |
|
28 |
Département |
Type de formation |
CAPA |
BEPA |
BAC PROF |
BTSA |
89 |
FIS public |
|
|
|
|
FIS privé |
|
46 |
32 |
23 |
|
App public |
12 |
|
|
|
L’offre CAPA et BEPA est assez bien repartie ;
la formation professionnelle continue est concentree sur la Côte d’Or malgré un
BP (apprentissage) au CFA de Champignelles (89) ;
Pas de Bac Pro par apprentissage en Saone et Loire.
· Conforter les établissements référents et les équipements technologiques qui s’y rattachent;
· Renforcer territorialement l’offre en FPC ;
· Equilibrer territorialement l’offre de niveau IV en apprentissage ;
SECTEUR SERVICES EN MILIEU RURAL
Groupe de travail du 22 mars 2005
PREAB 2005/2009
PLAN
I/ Le positionnement économique du secteur
II/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
III/ L’emploi et l’organisation du travail
IV/ Les emplois et les principaux métiers du secteur
· Si au départ, il s’agit d’une activité agricole, le monde du cheval dans ses utilisations est multiforme.
· Les chevaux dans les exploitations agricoles
o La Bourgogne se caractérise par une population de chevaux importante au regard de sa densité de population et par rapport à l’ensemble de la France.
§ 18000 équidés
§ 2995 exploitations (sur les 26 395 présentes en Bourgogne)
§ plus de 11% des exploitations détiennent donc près de 6 chevaux, ânes ou mulets.
· Alors que le nombre d’exploitations est en diminution, celui du nombre d’équidés n’a cessé de croître très fortement entre 1998 et 2000 (+30%).
· Alors que la Saône-et-Loire compte le plus de chevaux, c’est elle qui a la densité de chevaux par exploitation la moins élevée en raison de son grand nombre d’exploitations.
CT : cheval de trait CSG : cheval de sang
· Estimation du nombre d’équidés en Bourgogne (données ENESAD):
o 25 000 chevaux en Bourgogne,
o soit 1,6 pour 100 habitants,
o dont 30% non identifiés, 12500 sont détenus hors de toute structure ou élevage répertorié.
· Les élevages de taille relativement importante se rencontrent de manière prépondérante dans les secteurs des courses et des poneys.
· Un éleveur dépense en moyenne 10 000 euros par an pour son élevage.
· Les manifestations autour du cheval génèrent des retombées intéressantes sur le tissu local bourguignon :
o Pour les agriculteurs (alimentation, paille),
o Les artisans (infrastructures),
o Les distributeurs de matériels.
· Plus de ¾ des éleveurs ont un élevage de petite taille, ils ne possèdent que 1 ou 2 poulinières au plus, 15% ont 3 à 4 poulinières et ils sont seulement 9% à détenir 5 poulinières et plus.
· Seuls 41% des éleveurs considèrent que l’élevage participe à leur revenu.
· Plus d’un tiers des éleveurs n’ont vendu aucun cheval depuis trois ans, un quart en auraient vendu 1 ou 2, un autre quart 3 à 5 et le reste plus de 6 chevaux.
· Les utilisations du cheval :
o les courses
o les loisirs équestres et -l’équitation d’extérieur
o les sports équestres
· Seuls 11.5% des éleveurs ont un diplôme en lien avec les équidés et pour plus de la moitié d’entre eux le B.E.E.S. 1er degré (monitorat).Mais 22% ont une formation agricole, en lien pour une grande majorité avec l’élevage.
· Nombre d’établissements d’enseignement aux métiers du cheval en Bourgogne : 14 (sur 113 au niveau national)
Source DGER 2002, les Haras nationaux département « recherche »
· Les formations du ministère de l’Agriculture
o niveau V
§ CAPA soigneur d’équidés
§ CAPA maréchalerie
§ BEPA Conduite d’une Production Agricole support élevage équin
§ BEPA activités hippiques spécialité : entraînement du cheval de compétition ou maréchalerie ou accompagnateur de randonnée équestre (cette dernière spécialité permet également de préparer le BAPAAT loisirs de pleine nature ou accompagnateur de randonnée dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de la jeunesse et des sports)
§ BEPA maréchalerie
o Niveau IV
§ BAC PRO CGEA production du cheval
o Niveau III
§ BTSA productions animales support élevage équin
· Parmi les différentes attentes des éleveurs, 43% souhaitent une amélioration des actions de formation en leur faveur.
· Presque 80% des dirigeants de centres équestres, écuries de propriétaires, de loueurs d’équidés, d’associations de cavaliers ont un diplôme d’état (brevet d’enseignant éducateur sportif) ou fédéral (accompagnateur ou guide de tourisme équestre).
· Les formations du ministère de la jeunesse et des sports :
o Niveau V
§ brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien option randonnées équestres
§ brevet d’état d’éducateur sportif (BEES1)
§ BP JEPS support activités équestres
· Niveau IV
o brevet d’état d’éducateur sportif sera remplacé par le BP en 200
o Les formations chambre des métiers
· Niveau IV
o brevet technique des métiers de la maréchalerie
La rénovation du BEPA option « activités hippiques » sera effective à la rentrée 2005, il comportera trois spécialités :
· la spécialité rénovée « cavalier d’entraînement, lad jockey, lad-driver » correspond à la spécialité « entraînement du cheval de compétition » dont les supports de formation étaient « course trot » ou « course galop » ;
· la spécialité rénovée « soigneur, aide-animateur » correspond à la spécialité « entraînement du cheval de compétition » dont le support de formation était « sport équestre » et à la spécialité « randonnée équestre » ;
· la spécialité rénovée « maréchal-ferrant » correspond à la spécialité « maréchalerie »
· Près de ¾ des éleveurs sont âgés de plus de 40 ans.
Presque 50% d’entre eux exercent cette activité depuis plus de 10 ans.
· Dans les centres équestres bourguignons, l’emploi de salarié se répartit entre les fonctions suivantes :
o -entretien : palefrenier, soigneur;
o enseignement :BEES;
o animation : BAPAAT et ATE;
o cavaliers;
· 660 E.T.P. sont estimés.
· Ces E.T.P. sont répartis entre
o Les éleveurs eux-mêmes pour plus de la moitié,
o Les salariés pour plus d’un tiers (35%)
o Et les stagiaires (14%).
· C’est l’élevage de selle qui occuperait le plus de main – d’œuvre (40% des E.T.P.), suivi du secteur course (28% des E.T.P.), le secteur trait étant loin derrière avec 8%.
· Seuls 16% d’entre eux exercent une profession en lien avec les équidés :étalonnier, centre équestre, débourrage…
· Plus de 87% des éleveurs exercent une profession sans lien direct avec les chevaux. Parmi eux, plus de 30% sont agriculteurs (dont20% ont un élevage bovin), suivis par les retraités (presque 15%). Les autres éleveurs se répartissent entre les catégories restantes: employés, cadres…
EN 2000 |
EMPLOIS LIES A LA FILIERE EQUINE |
||
SECTEURS |
NOMBRE DE NON SALARIES |
NOMBRE DE SALARIES |
NOMBRE D'EQUIVALENTS TEMPS PLEIN |
élevage |
|
|
834* |
établissements équestres |
328 |
185 |
513 |
vétérinaires |
|
|
137 |
maréchaux ferant |
|
|
42 |
courses |
8 |
27 |
35 |
selleries |
22 |
76 |
97 |
haras nationaux |
|
43 |
43 |
* chiffre probablement surestimé |
|
|
|
observatoire économique et social du cheval |
|
|
Les métiers du cheval
ü les métiers agricoles
o exemple : soigneur d’équidé, élevage, groom, reproduction…
ü les métiers de la recherche
o exemple : éthologue
ü les métiers de l’environnement
o exemple : débardeur, garde à cheval, garde de parc naturel…
ü les métiers de l’équitation
o exemple : moniteur d’équitation…
ü les métiers des courses
o exemple : lad jockey et lad driver
ü les métiers du cuir
o exemple : bottier
ü les métiers de l’uniforme
o exemple : gendarmerie à cheval…
ü les métiers de la santé
o exemple : dentiste équin…
ü les métiers du tourisme
o exemple : accompagnateur de randonnées ,guide de tourisme équestre…
Participants
BERTRAND Christine (Communauté de Communes du Pays Châtillonnais)
CANIOU Joel (CA Nièvre et CRAB)
DROUOT Jean-Pierre (DRAF/SRFD)
DUBARD Mireille (DRAF Bourgogne)
EVEILLEAU Laurent (centre équestre « la Barotte »)
EVEILLEAU Sandrine (association des cavaliers châtillonnais)
GOSSART Olivier (MFR Etang/Arroux)
NEAULT Véronique (CFA Quetigny)
MARCILLY Thierry (DRJS)
- le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005
- présentation d’éléments d’information sur le secteur du cheval :
· contexte régional;
· positionnement économique du secteur du cheval;
· le niveau de qualification des emplois dans le domaine du cheval;
· l’emploi et l’organisation du travail dans le domaine du cheval;
· les emplois et les principaux métiers dans le secteur du cheval
- présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur du cheval.
Objectif de cette réunion :
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur du cheval en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
· de promotion des métiers du cheval
· de niveaux de formation et de qualification,
· de nombre de formés,
· d’évolution complémentaires des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue)
· de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
§ Manque d’adéquation BEPA ARE avec la réalité du métier sur l’aspect aide animateur. Cette adéquation devrait être trouvée avec la rénovation du BEPA à la rentrée 2005.
§ Le Bac pro Production du cheval permet de former de futurs exploitants. Il manque des formations de niveau supérieur pour permettre aux apprenants d’avoir des connaissances plus importantes.
§ Renouvellement important des éducateurs sportifs car inadéquation entre la représentation qu’ont les jeunes du métier et la réalité du métier. Les nouvelles filières devraient permettre d’y palier.
§ Peu de contenus de formation concernent la gestion de la structure centre équestre.
§ Pas de logique de filière de formation car vide entre le niveau IV et le niveau II
§ Enquête 2003 de projection sur le nombre d’emplois
- Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports : Evolution de l’emploi à 3 ans :
+ environ 30 emplois
- Profession : évolution de l’emploi à 3 ans : + environ 190 emplois (Comité régional d’équitation)
On constate qu’il n’y a pas de baisse prévue du nombre d’actifs.
§ CAPA : répond plus à une logique d’insertion scolaire voire sociale.
§ Nécessité de faire des diplômes permettant l’acquisition de bicompétence pour permettre aux formés de changer d’orientation après l’acquisition du diplôme.
§ Les jeunes ont une bonne image du métier mais une mauvaise représentation de la réalité des activités et du travail.
§ Multiplicité de compétences à développer compte tenu de la diversité des produits liés au cheval.
ü Travail sur la biqualification à poursuivre car les emplois spécifiques à la filière sont peu nombreux.
ü Opportunité de la mise en place d’une formation spécifique à la gestion de centre équestre à travailler
ü Opportunité de la mise en place d’une formation de niveau III à travailler (titre, SIL, CS…)
§ Le niveau V répond plus à une logique d’insertion scolaire voire sociale.
§ En niveau V, seul le CAPA Maréchalerie répond à un besoin. Cette formation correspond plus à un niveau IV.
§ Pas de niveau III spécifique au cheval. Existe seulement le BTSA PA support équin (Le BTS hippique n’existe plus).
§ BEPA – Bac pro correspondent bien aux besoins mais le BPJEPS attire plus les jeunes.
§ Avoir un document d’information et de vulgarisation à destination des publics pour expliquer toutes les voies de formation, les métiers, les formations, les emplois.
(il existe souvent une confusion entre passion et profession dans l’esprit des jeunes).
§ Sur la communication sur ce secteur et sur d’autres, éviter l’information trompeuse mettant en avant un module qui motive mais qui cache la réalité de la formation (Nombre d’heures spécifiques sur la durée totale de la formation).
§ Le support de promotion ne doit pas être vendu à la place de la formation et du diplôme.
§ Nécessité d’offrir les différentes voies de formation et les rythmes de formation temps plein, et alterné, pour répondre aux besoins des publics.
§ Beaucoup de turn over dans les métiers du cheval.
§ Difficulté d’estimer les besoins en flux de formés par rapport au potentiel d’emploi et il ne semble pas opportun d’y tendre.
§ Les départements qui forment le plus sont ceux qui ont le moins de chevaux.
département |
type de formation |
CAPA maréchalerie |
CAPA soigneur d'équidés |
BEPA activités hippiques |
BEPA conduite de production agricole élevage équin |
BAC PRO CGEA p cheval |
BTSA PA |
SIL |
21 |
FIS public |
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|
37 |
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FIS privé |
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App public |
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26 |
28 |
27 |
30 |
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|
App privé |
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FPC public |
5742 HS |
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6742 HS |
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FPC privé |
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département |
type de formation |
CAPA maréchalerie |
CAPA soigneur d'équidés |
BEPA activités hippiques |
BEPA conduite de production agricole élevage équin |
BAC PRO CGEA p cheval |
BTSA PA sup équin |
SIL |
58 |
FIS public |
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7 |
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FIS privé |
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App public |
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App privé |
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FPC public |
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FPC privé |
20368 |
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département |
type de formation |
CAPA maréchalerie |
CAPA soigneur d'équidés |
BEPA activités hippiques |
BEPA conduite de production agricole élevage équin |
BAC PRO CGEA p cheval |
BTSA PA |
SIL |
71 |
FIS public |
|
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FIS privé |
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41 |
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App public |
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App privé |
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FPC public |
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FPC privé |
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département |
type de formation |
CAPA maréchalerie |
CAPA soigneur d'équidés |
BEPA activités hippiques |
BEPA conduite de production agricole élevage équin |
BAC PRO CGEA p cheval |
BTSA PA |
SIL |
89 |
FIS public |
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FIS privé |
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App public |
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16 |
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App privé |
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FPC public |
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FPC privé |
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PREAB 2005/2009
Quelques précisions :
La réflexion sur le secteur de référence :
L’insee considère deux grandes catégories de services :
Les services principalement marchand : regroupent les secteurs des transports, activités financières, activités immobilières, services aux entreprises et services aux particuliers.
Les services administrés : regroupent les secteurs de l’éducation, santé, action sociale et l’administration. Ils comprennent par exemple l’aide à domicile en milieu rural et les activités des assistantes maternelles.
De plus en plus d’emplois dans le secteur des services
« Les services remplacent peu à peu les emplois agricoles et industriels.
ü Les emplois dans les services administrés ( services de l’administration mais aussi ceux relevant de l’éducation, de la santé et e l’action sociale) sont en forte croissance (près de 3% par an) ; Ils représentent désormais plus d1/4 de emplois ruraux.
ü Les services marchands se développent également. La croissance est particulièrement marquée dans les services aux entreprises dont les effectifs ont augmenté de presque 5% par an, alors que les services aux personnes se montrent nettement moins dynamiques. Ces 2 catégories de services marchands regroupent aujourd’hui la même part des emplois ruraux ( environ 7% de l’emploi rural chacune).
L’industrie regroupe encore un quart des emplois ruraux mais elle est en perte de vitesse. Les IAA fortement implantées dans l’espace rural continuent de se développer mais la croissance de leurs emplois ne suffit pas à compenser le déclin des secteurs des biens d’équipement ou des biens d’intermédiaires.
Quant à l’agriculture, elle ne représente plus que 13% des emplois et les agriculteurs seulement 11% de la population active, loin derrière les ouvriers et les employés. Cette baisse de l’emploi agricole est très marquée dans les communes les plus isolées de l’espace rural . »(1)
Niveau de qualification des emplois et formations.
(2) extrait du projet de référentiel professionnel du bac prof. services en milieu rural
Participants :
BERNARD Monique (Chambre régionale d’Agriculture)
BROCHOT Jean-Marc (Chambre régionale d’Agriculture)
CANIOU Joel (Chambre régionale d’Agriculture)
PETITJEAN Stéphanie (CFA CFPPA F Kir)
TARTERET Corinne (Lycée Saulieu CREAP)
VEAUX Jérémie (MFR Quetigny)
- le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis )
-présentation d’éléments d’information sur le secteur des « services administratifs et aux entreprises » document présenté et remis) :
· contexte régional ;
· les différents types de services ;
· l’activité économique de l’espace rural ;
( travail à partir du n°98 de « Bourgogne dimensions » de l’INSEE et du Centre d’Economie et de Sociologie Appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux de l’INRA)
-présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur concerné par la réunion.
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur des « services administratifs et aux entreprises » en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
· de métiers des services en milieu rural ( les métiers des services aux personnes n’ont pas été développés puisqu’ils font l’objet d’une réunion spécifique)» ;
· de niveaux de formation et de qualification,
· de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
Les territoires ruraux sont porteurs d’emplois ;
Il y d’autant plus d’emplois qu’ il y a une activité du « secondaire » qui a été ou est implantée dans le milieu rural ;
Difficultés à percevoir et à faire percevoir aux jeunes les métiers existants dans ce secteur ;
Les services publics régressent ou disparaissent, des initiatives se prennent ou se prendront pour les remplacer ;
Des activités se créent mais elles doivent être diversifiées (commerce, poste, dépôt de pain…) ;
Les conjointes d’exploitant ont besoin de travail dans le secteur des services ;
Le télé travail (travail à distance) semble pouvoir offrir un potentiel ;
Le secteur de la santé génère des emplois (maisons de retraite, maisons médicales, centres hospitaliers…) ;
La dynamique des communautés de communes aide et accompagne la structuration d’activités et d’emplois ;
Les Pays attachent une importance à l’enseignement agricole pour répondre à des besoins de formation ;
Vieillissement de la population et besoin de renouvellement des actifs dans les entreprises ;
Davantage besoin d’assistant que de secrétariat classique ;
Avec les départs en retraite l’entreprise va reconsidérer ses profils de postes de travail que ce soit dans les PME-PMI ou dans le système des activités libérales ;
(voir éléments du plan Borloo)
Travailler sur la polycompétence, la polyvalence;
Engager des travaux d’ingénierie pour mieux connaître les besoins des entreprises en milieu rural ;
Renforcer l’engagement de l’enseignement agricole et de ses établissements dans des partenariats territoriaux (Pays, partenariat avec l’EN….)
Dans le secteur des services les métiers ne sont pas définis comme dans le secteur de la production mais il existe des emplois dans les collectivités territoriales, les associations, les centres d’accueil, les entreprises, les maisons de retraite….
Dans le secteur des services administratifs et aux entreprises des compétences sont demandées au niveau de l’organisation, de la gestion, de la planification….et le niveau IV est de plus en plus considéré comme un minimum.
Les compétences sont centrées sur :
· le traitement de l’information (frappe de texte, mise en forme PAO, traitement du courrier, classement, archivage, gestions de dossier, d’informations, établissement de procédures d’organisation…)
et de plus en plus sur :
· la médiation (accueil-orientation ; transmission de l’information, diffusion de documents ; prise de rendez-vous ; organisation des missions et des déplacements ; régulation des relations internes…)
L’offre de formation diplômante du secteur services préparant aux métiers des services en milieu rural :
au niveau V :
· le CAPA services en milieu rural ;
· le BEPA services spécialités secrétariat accueil ; services aux personnes ( permet l’admission aux formations d’aide soignante et auxiliaire de puériculture comme le BEP sanitaire et social);
au niveau IV (technicien de services en milieu rural) :
BTA commercialisation et services transformé à partir de septembre 2005 en Bac professionnel « services en milieu rural » . « Le technicien de niveau IV de services en milieu rural exerce son activité dans l’ensemble des secteurs couvrant les services de proximité et garantissant le maintien du lien social en milieu rural. Ce sont les secteurs du tourisme, de l’animation patrimoniale et culturelle, du social, du service à la personne, de la santé, de l’administration, du commerce, de la production agricole et de l’industrie, du services aux particuliers… la qualification s’exprime au travers de compétences générales et relationnelles telles que la capacité de travailler en collaboration avec des partenaires divers, de s’adapter et de réagir aux changements, de participer au développement et à l’animation du milieu dans lequel il opère ; Cette qualification nécessite aussi la mobilisation de connaissances et de compétences polyvalentes, adaptées aux métiers de services en milieu rural. » (2)
(2) extrait du projet de référentiel professionnel du bac prof. services en milieu rural
- besoin de polyvalence ;
- le niveau IV semble très bien adapté aux exigences de cette polyvalence ;
- Davantage besoin d’assistant que de secrétariat classique ;
- Développer des modalités, entre autre de FOAD, qui permettraient de maintenir des offres de niveau IV ( bac prof SMR ) dans les territoires ruraux. Cela permettrait d’atteindre un double objectif : maintenir de l’offre de formation et vulgariser les nouvelles technologies ;
département |
Type de formation |
CAPA SMR |
BEPA secrétariat accueil |
BTA SMR ;
|
21 |
FIS public |
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FIS privé |
23 |
23 |
132 |
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App public |
|
|
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|
App prive |
|
|
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|
FPC public |
|
|
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|
FPC privé |
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|
|
|
département |
Type de formation |
CAPA SMR |
BEPA secrétariat accueil |
BTA SMR ;
|
58 |
FIS public |
|
|
40 |
FIS privé |
|
|
|
|
App public |
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
département |
Type de formation |
CAPA SMR |
BEPA secrétariat accueil |
BTA SMR ;
|
71 |
FIS public |
|
|
|
FIS privé |
21 |
7 |
56 |
|
App public |
|
|
|
|
App prive |
|
|
|
|
FPC public |
|
|
|
|
FPC privé |
|
|
|
|
département |
Type de formation |
CAPA SMR |
BEPA secrétariat accueil |
BTA SMR ;
|
89 |
FIS public |
30 |
|
68 |
FIS privé |
51 |
12 |
185 |
|
App public |
|
|
|
|
App prive |
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FPC public |
|
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FPC privé |
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- Le problème de la mobilité des jeunes subsiste qui plus est sur des formations de niveau V et IV ;
- Les jeunes expriment souvent le désir de « rester aux pays »
- Le départ du territoire pour aller se former ailleurs se traduit souvent par un non retour ;
- Nécessité d’avoir une bonne réactivité, toutes voies de formation confondues, pour répondre aux besoins du territoire ;
- Difficultés cependant à estimer les besoins, en nombre, de personnes à former
Nécessité de mesurer le potentiel commun (EN – MAAPR) d’offre de formation dans ce secteur et, au regard du potentiel d’insertion, calibrer notre dispositif;
Maintenir l’offre territoriale de niveau V pour favoriser d’une part, grâce aux établissements, le maintien d’activités, mais aussi pour permettre aux acteurs du territoire d’avoir un outil de formation professionnelle de proximité ;
Développer des modalités, entre autre de FOAD, qui permettraient de maintenir, ou de concevoir des offres de niveau IV ( bac prof SMR ) réparties dans des territoires ruraux. Cela permettrait d’atteindre un double objectif : maintenir de l’offre de formation et vulgariser les nouvelles technologies ;
Etudier les possibilités d’ouverture de formation par l’apprentissage ;
Faire un travail dans les territoires pour mesurer le potentiel d’entreprises susceptibles d’embaucher des apprentis en faisant évoluer les formes d’embauches ( groupements d’employeurs….)
Accompagné, par la FPC, les entreprises du milieu rural dans la gestion prévisionnelle de leurs compétences et dans l’élaboration des plans de formation en vue de l’adaptation de ces compétences ;
Savoir dépasser les clivages entre composantes de l’enseignement agricole pour mieux répondre, en valorisant les complémentarités, aux besoins de formations dans le secteur des services en milieu rural.
PREAB 2005/2009
Les bénéficiaires de l’APA sont des personnes de plus de 60 ans en perte d’autonomie. Le secteur de l’APA n’est qu’une portion du marché des services aux personnes âgées qui lui-même fait partie d’un champ plus vaste, celui des services de proximité aux personnes.
Le marché des services à la personne est assuré d’une expansion sur plusieurs années du fait des évolutions démographiques prévisibles :
Le vieillissement de la population bourguignonne montre que le nombre de personnes âgées sera de plus en plus grand dans les années à venir.
Selon les statistiques de 1999, notre région compte plus de 150 000 personnes âgées de plus de 75 ans. La part des 75 ans et plus dans notre région est plus élevée que la moyenne nationale (9.3% contre 7.6%). Ce qui a une conséquence sociale importante : le nombre de personnes dépendantes en Bourgogne, est en hausse.
Le développement des emplois familiaux passe désormais par une meilleure structuration de l’offre de service, une professionnalisation accrue des différents métiers qui les composent, ce qui nécessite une meilleure reconnaissance des activités et des professions.
Les services de proximité aux personnes répondent à des besoins à caractère social, individuel ou collectif. Les principales catégories de besoins non satisfaits ou partiellement satisfaits sont les suivantes :
Le BTA commercialisation et services a été transformé à partir de septembre 2005 en Bac professionnel « services en milieu rural ».
« Le technicien de niveau IV de services en milieu rural exerce son activité dans l’ensemble des secteurs couvrant les services de proximité et garantissant le maintien du lien social en milieu rural. Ce sont les acteurs du tourisme, de l’animation patrimoniale et culturelle, du social, du service à la personne, de la santé, de l’administration, du commerce, de la production agricole et de l’industrie, du service aux particuliers. La qualification s’exprime au travers de compétences générales et relationnelles telles que la capacité de travailler en collaboration avec des partenaires divers, de s’adapter et de réagir aux changements, de participer au développement et à l’animation du milieu dans lequel il opère ; Cette qualification nécessite aussi la mobilisation de connaissances et compétences polyvalentes, adaptées aux métiers de services en milieu rural ».
v Formation continue
Ø ministère des Affaires Sociales du Travail et de la Solidarité
§ DE AVS
§ certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psychologique (AMP)
§ titre professionnel « assistant de vie » (ADV)
Ø Branche particuliers employeurs
§ titre « employé familial polyvalent »
Ø GRETA
§ agent d’accompagnement auprès des personnes âgées et des personnes dépendantes (MC)
Ø Formation non diplômante MAAPR
§ spécialité d’initiative locale « accompagnement de la personne âgée et/ou handicapée à domicile (SIL APAHD) niveau 5
v Formation initiale nationale :qualifications diplômantes d’Etat
Ø ministère des Affaires Sociales du Travail et de la Solidarité
§ diplôme professionnel d’aide soignant
§ diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DE AVS)
§ diplôme d’Etat de Technicien d’intervention sociale et familiale (TISF)
Ø ministère de l’Education Nationale
§ CAP petite enfance
§ BEP carrières sanitaires et sociales
§ BEP carrières sanitaires et sociales mention aide à domicile
Ø ministère de l’Agriculture
§ CAPA services en milieu rural
§ BEPA option services aux personnes
§ BAC PRO services en milieu rural
§ BTSA « services en espace rural » (expérimental dans six établissements hors Bourgogne)
Tous les diplômes et titres inscrits au RNCP sont accessibles par la VAE.
L’accord de la branche « aide à domicile » du 29 mars 2002 positionne les emplois du secteur des services aux personnes. Le système regroupe le personnel au sein de trois filières d’emplois :
· les personnels d’intervention,
· les personnels administratifs et de services généraux,
· les personnels d’encadrement et de direction.
· Les personnels d’intervention
ü Infirmier diplômé d’Etat : salarié d’un service de soins à domicile ou intervenant à titre libéral, présent dans les services de soins. Ce professionnel applique les prescriptions du médecin, il se charge en plus des soins techniques d’une partie prévention et éducation sanitaire. Il encadre une équipe d’aides soignantes.
ü Aide soignant : intervient dans les services de soins à domicile ; sous contrôle infirmier, il est principalement chargé de l’hygiène et du confort du malade. Diplôme professionnel d’aide soignant obligatoire pour exercer.
ü Aide à domicile : nécessite des compétences techniques tant sur le registre de l’aide à la personne (lever, transfert, hygiène, alimentation) que sur le registre de l’aide à l’environnement (entretien du logement, courses, repas) et des liens sociaux. Pas de formation initiale obligatoire ; diplôme de référence : DEAVS
ü Auxiliaire de vie : aide à domicile placée auprès des personnes handicapées.
· Les personnels d’encadrement et de direction
ü Responsable de secteur ou chargé de secteur : pivot du dispositif, lien entre la personne aidée et l’intervenant à domicile.
ü Directeur : encadrement des services d’aide et/ou de soins à domicile. Pas de formation spécifique. Plusieurs diplômes existent : CAFDES, DSTS ;
· Les personnels d’intervention
ü Technicienne d’intervention sociale et familiale (TISF) : elle aide les familles dans des moments difficiles, pour éviter le placement des enfants et maintenir la cohésion familiale.
ü
Aide médico - psychologique : intervient auprès des
personnes handicapées et des personnes âgées très dépendantes. Le certificat
d’AMP se déroule en cours d’emploi.
Les emplois sont des emplois d’employés
Les emplois sont des emplois d’agent de maîtrise
· A la fin de l’année 1999, une enquête nationale a permis d’interroger des jeunes ayant passé un BEPA « services aux personnes » ou « BEP carrières sanitaires et sociales ». 13% des jeunes occupent un emploi, 73% poursuivent des études , 14% recherchent un emploi ou préparent un concours. Un an après les jeunes occupant un emploi sont un peu plus nombreux (25%) alors que le pourcentage de ceux qui poursuivent des études est encore de 62%.
· En 1999, on constate qu’un quart des emplois occupés par les jeunes sortis de « BEPA services aux personnes » sont localisés dans le secteur collectif des hôpitaux et des maisons de retraite, alors que la proportion est d’un tiers pour les BEP. Les emplois d’aide à domicile représentent, dans les deux cas, une forte proportion des emplois occupés. On remarque que les titulaires d’un BEPA sont 31% à occuper un emploi éloigné de leur spécialité d’études alors qu’ils ne sont que 8% au sortir d’un BEP.
· Le devenir professionnel en 2003 des diplômés de BTA « option services en milieu rural » sortis en 1999 des établissements d’enseignement agricole bourguignons ;
· Sur 105 « BTA uniques* », 67 sont en emploi (64%)
ü dont 39 en CDI (37%),
ü 18 en CDD (17%),
ü 11 en emploi aidé (10.4%),
ü 7 demandeurs d’emploi (7%)…
*BTA unique : diplômé qui est entré
directement sur le marché du travail ou qui a poursuivi des études sans obtenir
un diplôme de niveau supérieur
Participants
ALEXANDRE Jean-Claude (MFR Agencourt)
ASLAN Isabelle (CFPPA Châtillon)
BROCHOT Jean-Marc (DRAF SRFD)
BRONIAR Geneviève (groupe CRIFAD)
CANIOU Joel (chambre d’agriculture)
CHAMBON Roland (DRAF SRFD)
CHIABODO Catherine (LPRP Sainte Colombe)
DERAIN Janine (MFREO La Clayette)
FAVRE Marie-Ange (MFR Quetigny)
FAURE Charlotte (CFPPA du Morvan)
GESUATI Jean-Louis (DRAF SRFD)
GOEBEL Marie-Thérèse (LPA Plagny)
GOUGEON Marie-Claire (LEAP AM Javouhey)
HUBERT Thierry (MFR Quetigny)
HUGOT Béatrice (MFR Baigneux les juifs)
KRZYZOSIAK Manuel (LPP Sainte Marguerite)
LANDELAMY Ingrid (fédération ADMR Côte d’Or)
LORIOT Yvette (URASSAD Bourgogne)
MAYE Joseph (LPA Plagny)
PATEY Delphine (DRAF SRFD)
PERDREAU Jean-Paul (DRAF SRFD)
PERRIER Dominique (C2R Bourgogne)
PINARD Christophe (LPA Champs sur Yonne)
ROSSAND Carine (ENESAD)
SAUNIER Bernadette (LPA CFPPA Charolles)
TREBOZ Jean-Paul (chambre d’agriculture Saône-et –Loire)
- le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis )
-présentation d’éléments d’information sur le secteur « services aux personnes»( document présenté et remis) :
· contexte régional ;
· positionnement économique du secteur « services aux personnes »;
· le niveau de qualification des emplois dans le domaine « services aux personnes»;
· l’emploi et l’organisation du travail dans le domaine «services aux personnes»;
· les emplois et les principaux métiers dans le secteur « services aux personnes »
-présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur « services aux personnes».
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur « services aux personnes» en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en terme :
· de promotion des métiers du secteur services aux personnes
· de niveaux de formation et de qualification,
· de nombre de formés,
· d’évolution complémentaires des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue)
· de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
L’enseignement agricole vise le développement des services aux personnes en milieu rural, beaucoup de besoins restent encore insatisfaits, mais la question de savoir si les personnes auront les moyens de payer ces services se pose. Le plan Borloo devrait permettre d’aider au financement de ces nouveaux emplois.
ü Le plan Borloo devrait permettre de financer les nouveaux emplois dans les services en milieu rural (ces emplois sont par ailleurs actuellement financés par le Conseil Général dans le cadre de l’APA, les Caisses de Retraite, les Mutuelles, les différentes aides aux familles…)
ü On constate un manque de lisibilité entre la diversité des diplômes des différents ministères et celle des métiers.
ü Le secteur des services est porteur en terme d’emplois mais des doutes subsistent sur la solvabilité de ces emplois.
ü La professionnalisation doit être reconnue.
ü Les emplois sont essentiellement portés par des structures associatives, mais des initiatives privées se développent (exemple de la SOFRASAD)
ü Retravailler à la lisibilité des diplômes par rapport aux métiers.
ü Poursuivre la contribution de l’enseignement agricole à la professionnalisation. Il faut continuer à professionnaliser les jeunes : 16% des jeunes de moins de 20 ans sont sans diplôme en Bourgogne.
ü Il faut embaucher prioritairement des personnes de niveau V et IV, il faut également augmenter les structures d’encadrement et donc former et embaucher aussi des techniciens supérieurs.
ü Plusieurs niveaux de diplôme sont proposés par le ministère de l’Agriculture : le niveau V CAPA BEPA SMR, le niveau IV BAC PRO, le niveau III BTSA « services en espace rural » (qui n’existe pas encore en Bourgogne).
ü Il existe en Côte d’Or et en Saône -et- Loire une SIL (spécialisation d’initiative locale de niveau V « Aide aux Personnes Agées et ou Handicapées à Domicile », très professionnalisante mais non diplômante, cela pose le problème de la non reconnaissance des stagiaires au niveau des grilles salariales. Se pose la question du devenir de cette formation, faut-il revenir à un CAPA SMR ou à une autre possibilité que la SIL ?
ü Les diplômes du ministère de l’agriculture sont mal reconnus dans les conventions collectives des branches professionnelles (contrairement à ceux de l’EN). Le ministère des affaires sociales est en train de reconnaître les diplômes du ministère de l’agriculture. La régionalisation favorise cela.
ü Il est important de souligner la difficulté de la reconnaissance des diplômes du ministère de l’agriculture pour passer certains concours comme aide soignante, assistante sociale… Le BTA n’était bien souvent pas considéré comme un BAC
ü D’autre part, selon les écoles la reconnaissance des diplômes n’est pas identique sur le terrain. Ainsi l’IRTESS en Bourgogne accepte que les élèves ayant un BTSA SMR se présentent au concours d’entrée à l’école d’assistante sociale alors qu’en Rhône-Alpes, il y a refus.
ü On constate un manque de lisibilité entre la diversité des diplômes des différents ministères et celle des métiers.
ü Les formations courtes ont tout leur sens, mais il est quand même souhaitable qu’un grand nombre ait le DEAVS; il faut des personnes professionnalisées et diplômées.
ü Nécessité de faire reconnaître par les branches professionnelles, l’enseignement agricole et ses formations dans ce secteur.
ü Il faut continuer à professionnaliser les jeunes : 16% des jeunes de moins de 20 ans sont sans diplôme en Bourgogne.
ü Retravailler la lisibilité des diplômes par rapport aux métiers.
ü Renforcer la place de la formation professionnelle continue dans ce secteur.
ü La VAE permet à des personnes travaillant comme aide à domicile d’obtenir le DAEVS (diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale et Familiale), le DEAVS par la VAE est mis en place en Bourgogne :
o 616 personnes se sont présentées en 2003 2004 , 201 personnes ont eu le diplôme dans sa totalité après présentation devant le jury, 241 personnes ont suivi un parcours de formation, aujourd’hui 59 personnes sont diplômées par module.
o L’origine de ces personnes beaucoup d’aides à domicile, de personnes travaillant dans les établissements et de plus en plus de personnes travaillant chez des particuliers.
o Les stagiaires en formation : beaucoup de CAP et BEP , mais peu de BEP « carrières sanitaires et sociales » (hypothèse : peut-être sont-elles plus jeunes et n’ont pas encore les 3 années nécessaires pour prétendre à la VAE).
o A noter le manque de tuteurs pour encadrer les stagiaires.
ü L’offre de formation en Côte d’Or semble suffisante
ü Les formations services aux personnes de l’enseignement agricole sont bien présentes en formation scolaire et peu en formation continue, et très peu en apprentissage.
ü L’apprentissage est difficile à mettre en œuvre dans le secteur de l’aide à domicile, c’est un secteur pour lequel il faut travailler chez des gens qui ont besoin d’aide régulièrement, et le travail est souvent à temps partiel.
ü Le schéma régional des formations sociales sera élaboré. Celui en cours arrive à son terme.
ü Il faut former les jeunes en formation initiale et seulement ensuite répondre par la formation professionnelle continue pour les personnes en emploi.
ü Se repositionner sur l’ensemble des voies de formation dont l’apprentissage et la FPC.
ü Le secteur des services sera conforté en terme de filière mais pas surdéveloppé (pas d’ouverture de nouvelles filières sans un solide rapport d’opportunité.
ü Raisonner l’évolution quantitative en formation professionnelle continue, à partir d’une approche territoriale et partenariale (CRIFAD, AFPA, CFPPA, GRETA).
ü Poursuivre l’évolution qualitative de l’offre de formation dans le secteur des services.
ü L’enseignement agricole a toute sa place pour former les jeunes qui n’ont pas de diplôme (cf loi Borloo)
ü Comment prendre des orientations dans le cadre du PREAB, alors que le schéma des formations sociales n’est pas arrêté ?
D/ Répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
ü L’offre de formation est suffisamment répartie territorialement entre l’enseignement agricole et l’Education Nationale.
ü Revoir la qualité du contenu des formations et non la quantité.
ü Etre attentif à un maillage de tout le territoire rural (même le rural profond) car les diplômés de niveau V et IV sont en général peu mobiles, et il ne faut pas négliger la dimension sociale des services à la personne, vécus comme un prolongement des activités agricoles de certains ménages (les hommes : agriculteurs, les femmes dans les métiers de services).
ü Négocier la répartition de l’ offre avec les différents partenaires dont l’Education Nationale.
Nombre de formés et évolution des voies de formation (initiale scolaire, initiale apprentissage, formation professionnelle continue (voir informations remises en séance))
Le point sur les effectifs 2004/2005 et heures-stagiaires 2003 (formation professionnelle continue)
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CAPA SMR |
BEPA Services aux personnes |
BTA commercialisation et services en milieu rural |
BTS économie sociale et familiale |
APAHD |
sensibilisation… |
aide à domicile |
Conseiller en économie sociale et familiale |
FIS public 21 |
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FIS privé 21 |
23 |
270 |
132 |
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FA privé 21 |
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9 |
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FC 21 |
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6762 HS |
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68 256 HS |
FIS public 89 |
30 |
74 |
68 |
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FIS privé 89 |
51 |
130 |
185 |
35 |
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FA privé 89 |
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FC 89 |
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FIS public 71 |
|
32 |
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FIS privé 71 |
21 |
233 |
56 |
MACON |
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FA privé 71 |
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FC 71 |
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6840 HS |
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3780 HS |
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FIS public 58 |
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61 |
40 |
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FIS privé 58 |
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125 |
41 |
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FA privé 58 |
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FC 58 |
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1176 HS |
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PREAB 2005/2009
PLAN
1/ Le positionnement économique du secteur
2/ Le niveau de qualification des emplois du secteur
3/ Quelques métiers
Eléments de contexte spécifique au secteur du tourisme :
notre réunion de travail se situe, alors que :
- La loi d’orientation agricole de juillet 1999 et les dispositifs de la loi d’aménagement du territoire (juin 1999) ont pour objectif de développer des actions de valorisation économique et de mobiliser les ressources du territoire dans le cadre de contrats de pays, de charte inter-communales…
- Le schéma régional du tourisme et des loisirs se prépare sous la responsabilité du conseil régional.
- La loi relative au développement des territoires ruraux confie à l’enseignement agricole une mission d’animation et de développement des territoires,« en effet, les établissements d’enseignement agricole, dont la moitié se situe dans des communes de moins de 3000 habitants, peuvent jouer un rôle dans le domaine du développement local de certains territoires. Véritables ressources d’initiatives locales, les établissements agricoles pourront ainsi s’affirmer au travers des missions qui leur sont confiées comme des partenaires privilégiés du développement rural auprès des acteurs potentiels que sont les communes, les communautés de communes, les pays, les conseils généraux, les conseils régionaux, les associations et les professionnels.»
Quelques précisions
La réflexion sur le secteur de référence, implique de préciser:
La définition d’une entreprise touristique rurale
L’entreprise touristique rurale est une très petite entreprise, reposant le plus souvent sur une structure familiale, occupant en général une à deux personnes.
C’est une entreprise productrice de biens ou de services, dans laquelle les activités touristiques représentent environ 50% du temps plein d’une personne;
C’est une entreprise :
· exprimant un choix de vie, qui articule vie professionnelle et vie personnelle,
· inscrite en lien étroit avec le territoire rural, son environnement, ses potentialités,
· caractérisée par, en général, la combinaison dans le meilleur des cas, ou la juxtaposition, d’activités pouvant communément être rattachées à des filières différentes,
· ayant eu à réaliser, en général, un fort niveau d’investissements qui caractérise le secteur du tourisme et de l’accueil.
La définition de l’agritourisme
L’agritourisme est une activité menée dans une exploitation, par une famille, dans un territoire.
Dans les territoires à dominante agricole, l’agritourisme est en situation marginale.
Dans les territoires émergents en terme d’agritourisme, les initiatives hors normes foisonnent avec une volonté de valoriser l’agriculture.
Dans les régions plus touristiques, où l’accueil est une pratique ancienne et normalisée, la labellisation sert à se démarquer. Ici les agriculteurs sont entreprenants, indépendants et formés.
· La saisonnalité, les temps partiels, accroissent les difficultés de création et/ou d’épanouissement de ce secteur économique, dont les activités ne sont pas toujours perçues et vécues comme des « métiers » au sens traditionnel du mot.
v En formation initiale il existe :
Ø au niveau V :
§ le CAPA SMR ,
§ le BEPA « services spécialité secrétariat accueil »
Ø au niveau IV :
§ le bac pro « services en milieu rural », mis en œuvre en septembre 2005, par rénovation du BTA, il vise à former des « techniciens de services en milieu rural », de niveau IV, qui exerceront leur activité dans l’ensemble des secteurs couvrant les services de proximité et garantissant le maintien du lien social en milieu rural. Ce sont entre autre, les secteurs du tourisme, de l’animation patrimoniale et culturelle, mais aussi du social, du service à la personne, de la santé, de l’administration, du commerce, de la production agricole et de l’industrie, du service au particulier…
Ø au niveau III :
§ le BTS « services en espace rural » expérimental dans six établissements,
§ le BTSA « gestion et protection de la nature spécialité animation nature »
v En FPC on trouve, entre autre :
Ø un CS « tourisme vert, accueil et animation en milieurural »,complémentaire à un diplôme de niveau IV ;
Ø une SIL « guide de pays »,
Ø des unités capitalisables « tourisme rural » associées au BP « responsable d’exploitation agricole » ou au BPA « ouvrier hautement qualifié ou responsable d’exploitation »,
Ø des licences professionnelles se développent : à noter entre autre : « promoteur du patrimoine territorial » (université de Grenoble EPL Aubenas), « valorisation et médiation des territoires ruraux » (université Bordeaux, ENITA Bordeaux).
v Le taux d’accès à la formation professionnelle continue demeure faible dans les métiers du tourisme rural. L’accès à la formation continue reste à améliorer :
Ø Les salariés du tourisme en général rencontrent des difficultés à se libérer et à se déplacer pour suivre un cycle de formation continue, ainsi par exemple, les calendriers et programmations des formations sont inadaptés à la saisonnalité de cette activité.
Ø Quand un salarié effectue différents métiers sous différents statuts, se pose également le problème de cotisations à des structures différentes ouvrant des droits à la formation : un droit à la FPC pour le « pluriactif » et le saisonnier en mutualisant les droits acquis reste à créer.
v Un certain nombre de porteurs de projets et d’acteurs de tourisme rural n’ont pas toujours suivi une formation initiale avec une spécialisation dans le tourisme.
v L’individualisation et l’adaptation aux territoires des formations en tourisme rural sont des orientations importantes. Ceci nécessite des formations modulaires, des suivis individualisés.
v La combinaison d’activités, caractéristiques du secteur du tourisme rural, induit des besoins en pluriformation en lien avec la problématique « agri-tourisme », relations avec la clientèle.
v Il existe également des partenariats avec Jeunesse et Sports pour la formation BAPAAT (brevet d’aptitude professionnel d’ animateur assistant technicien) , pour la mise en place de BP JEPS, brevet professionnel de la jeunesse de l’éducation populaire du sport; spécialité « loisirs tous publics » mais également pour la spécialité « activités équestres et pêche de loisir » (pour cette dernière il existe une co-délivrance entre le ministère de la jeunesse et des sports et le MAAPR) et du BEATEP (brevet d’état d’animateur technicien de l’éducation populaire).
v
A noter par ailleurs, qu’il existe
au sein de l’enseignement agricole, le réseau « tourisme en milieu
rural » qui regroupe des formateurs, des enseignants, des chercheurs, des
experts… Il est basé au centre national de ressources du tourisme en espace
rural à l’ENITA de Clermont-Ferrand.
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Participants :
BELLET Yann (Comité Régional du Tourisme)
BERTRAND Christine (Communauté de Communes du Pays Châtillonnais)
BETRANCOURT Chantal (LEGTA Château-Chinon)
BRISOT-HOURS Sylvie (EPLEFPA Semur-Châtillon)
BROCHOT Jean-Marc (DRAF/SRFD)
CAILLOT Dominique (CFPPA du Morvan)
CLAUDIN Jean-Michel (CFPPA EPL des Terres de l’Yonne)
CLERC-LAPREE Fabienne (CFPPA Mâcon-Davayé)
DAUDELIN Stéphane (Pays Auxois Morvan)
DEFRANCE Anne (Conseil Régional Bourogne)
GUYOT Marie-Agnès (CFPPA EPL Beaune Semur Châtillon)
LEBUGLE Philippe (Chambre Agriculture Bourgogne)
MARCILLY Thierry (DRJS Dijon)
MATRAT François (Chambre d’Agriculture Côte d’Or)
PERDREAU Jean-Paul (DRAF/SRFD)
RONDEAU Marie-Jeanne (Chambre d’agriculture Yonne)
THOMAS Nadine ( Chambre d’Agriculture Yonne)
TRELLU Florence (Communauté de Communes du Pays Châtillonnais)
- le contexte du PREAB : cadre institutionnel et réglementaire ; calendrier de travail jusqu’en juillet 2005 (document remis )
-présentation d’éléments d’information sur le secteur du tourisme
· contexte régional ;
· positionnement économique du secteur du tourisme
· le niveau de qualification des emplois dans le domaine du tourisme
l’emploi et l’organisation du travail dans le domaine du tourisme
les emplois et les principaux métiers dans le secteur du tourisme
-présentation de l’offre de formation et de son évolution entre 2001 et 2005 dans le secteur du tourisme .
Débattre et échanger sur la problématique « emploi-formation-qualification-compétences » dans le secteur « du tourisme » en vue d’éclairer le groupe de travail et le comité de pilotage du PREAB sur les principaux constats à effectuer et sur les principales orientations à prendre par l’enseignement agricole de Bourgogne, dans ce secteur, entre 2005 et 2009, en termes :
· de métiers et emplois ;
· de niveaux de formation et de qualification,
· de nombre de formés et d’évolution complémentaires des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue) et de répartition territoriale de l’offre de formation sous ses différents aspects
A/ les métiers et les emplois
Dans ce secteur on parle davantage d’activités que de métiers : faut-il faire évoluer cette approche?
Les emplois sont peu définis ;
Le tourisme se développe du Nord vers le sud de la région ;
Le référentiel professionnel du bac professionnel Service en Milieu Rural (SMR) intègre la notion « d’entrepreneur en milieu rural » ;
Les personnes qui se lancent dans le développement d’activités touristiques en milieu rural sont biens des entrepreneurs mais avec des compétences spécifiques ;
Au niveau de la DRJS on parle davantage d’emplois liés à l’animation centrés sur les activités sportives et de pleine nature.
Les travaux conduits par le Conseil Régional en vue de l’élaboration du schéma régional du tourisme en Bourgogne font ressortir la diversité des activités touristiques et la complexité des systèmes de formation ; du tourisme ;
Des dynamiques locales se mettent en place (exemple de la ferme du Hameau) ;
valoriser les projets importants existants pour accompagner la dynamique de développement d’activités ( projet portes de Bourgogne ; projet Alésia…) ;
Les touristes sont « itinérants et « volatils » : il faut organiser leur accueil et développer les activités touristiques sur la base de ce constat tout en favorisant la prolongation des séjours ; il faut raisonner au-delà d’une échelle territoriale et imaginer des liens entre territoires, entre réseaux , entre régions…
Travailler à la notion de projet de formation lié à un projet d’activités ;
Renforcer les possibilités de garder les jeunes formés (en particulier au niveau IV) …quelques pistes : pépinières d’entreprise en milieu rural ; maison de l’emploi, mise en réseau des grandes et des petites entreprises…
Face aux difficultés à faire de la prospective chercher à accompagner les acteurs du tourisme, et plus globalement les créateurs d’activités en milieu rural, à faire davantage de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences : y aura-t-il besoin de salariés de haut niveau ? ;
Développer les perspectives de bi-qualification ;
Valoriser la mission « animation et développement des territoires » ;
Le référentiel professionnel du bac professionnel « Services en Milieu rural » positionne au niveau IV le « technicien de services en milieu rural »…cela suppose la notion « d’entreprises de services en milieu rural ». Ces entreprises sont, seront exigeantes en matière de polycompétences : développer la perspective de portefeuille de compétences .
B/ niveaux de formation et de qualification
Difficultés pour trouver des lieux de stage pour les CAPA SMR ou les BTA ( futurs bac prof) dans le secteur du tourisme. Interrogation : y a-t-il de réelles perspectives d’emplois pour les bacs prof SMR ?
Des dynamiques locales se mettent en place (exemple de la ferme du Hameau) : fédérer le tourisme sur 9 cantons, perspectives de plan de formation à mettre en place ;
Difficultés à faire venir en formation les gestionnaires de gîtes ; comment faire venir ceux qui en ont besoin ?
Difficultés à mobiliser les personnes sur des formations longues (manque de disponibilité)
Déficit de compétences en accueil, langues, NTIC ;
Le réseau des CFPPA représente une force territoriale pour construire de l’offre de formation ;
Adapter l’offre de formation tant dans ses contenus que dans ses modalités de mise en œuvre, aux contraintes de personnes adultes ( démarches complémentaires, pas de possibilité de rémunération…) qui souhaitent la suivre
Renforcer les compétences en accueil, langues, NTIC ;
Renforcer le rôle du réseau des CFPPA pour construire de l’offre de formation adaptée aux caractéristiques des publics et aux exigences territoriales ;
Développer des journées de sensibilisation plutôt que des formations longues ;
Rechercher de la cohérence avec les fiches actions –formation des contrats de Pays ;
Développer des formations pour les propriétaires d’hébergement ;
Développer les prestations des formation pour les offices de tourisme ;
Nécessité d’offres locales, courtes fractionnées dans le temps ;
Quels sont les résultats de l’expérimentation sur le BTSA « Services en Espace Rural » ;
Quels positionnement vis à vis des licences professionnelles ? L’offre semble déjà importante au niveau national : faut-il la développer ? (26 licences prof identifiées le 12/04/05 sur le site du géotourisme « le site de la géographie touristique en France », dont une en Bourgogne : licence prof activités sportives, spécialité : métiers touristiques;
C/ nombre de formés et évolution des voies de formation ( initiale scolaire ; initiale apprentissage ; formation professionnelle continue et répartition territoriale de l’offre.
Difficultés à conserver les personnes qui souhaitent faire une spécialisation après BTS faute d’avoir une offre adaptée ;
Concernant le CS « ? » : il y a des contradictions entre les objectifs et les caractéristiques du public qui le suit. Il faudrait pouvoir faire évoluer les modalités de mise en oeuvre et les modalités de financement ;
Pas de formation pour les propriétaires d’hébergement ;
Les actions de formations ne sont pas toujours adaptés aux besoins des personnes ;
L’effet d’une formation ne doit pas se mesurer seulement en matière d’insertion mais aussi pour ce qu’elle apporte en matière de développement du territoire ;
La spécialité d’initiative local (SIL) « Guide de Pays » doit être considérée comme un tremplin vers autre chose ( ?)
Quel est le devenir des personnes qui ont suivi la SIL ?
Se rapprocher des acteurs du développement local ;
Tendre à déployer l’ensemble du dispositif de formation agricole sur l’ensemble du tourisme…quel que soit le public ; Prendre en compte la ruralité dans sa globalité ;
Mettre l’accent sur l’accompagnement des porteurs de projets et sur les acteurs déjà en activités et qui veulent actualiser leurs connaissances et développer leurs compétences.
Favoriser la spécialisation après formation(s) diplômante(s) ;
Développer des formations qui favorisent l’ancrage territorial ;
EFFECTIFS FORMATION 2004
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CAPA SMR |
BEPA |
BTA |
SIL 2003 |
F Cocher 2003 |
FIS public 21 |
|
|
|
|
|
FIS privé 21 |
23 |
23 |
132 |
|
|
F apprentissage 21 |
|
|
|
|
|
F continue 21 |
|
|
|
7385 |
6762 |
|
CAPA SMR |
BEPA |
BTA |
SIL |
F Cocher |
FIS public 71 |
|
7 |
|
|
|
FIS privé 71 |
21 |
|
56 |
|
|
F apprentissage 71 |
|
|
|
|
|
F continue 71 |
|
|
|
3375 |
|
|
CAPA SMR |
BEPA |
BTA |
SIL |
F Cocher |
FIS public 58 |
|
|
40 |
|
|
FIS privé 58 |
|
|
41 |
|
|
F apprentissage 58 |
|
|
|
|
|
F continue 58 |
|
|
|
1368 |
|
|
CAPA SMR |
BEPA |
BTA |
SIL |
F Cocher |
FIS public 89 |
30 |
|
68 |
|
|
FIS privé 89 |
51 |
12 |
185 |
|
|
F apprentissage 89 |
|
|
|
|
|
F continue 89 |
|
|
|
4108 |
|
1 AGRESTE bourgogne n°48 « l’horticulture en bourgogne : pépinières forestières et plantes fleuries » février 2003
2 www.anefa.org
[1] Ministère de l’agriculture « rénovation des BPA du secteur horticole »14 mars 2002 sous commission production horticole, document de travail
1 INSEE Bourgogne dimensions « collectivités territoriales de Bourgogne : forte concentration des agents dans quelques secteurs d’activités », octobre 2004
1 Agreste Bourgogne « l’agriculture bourguignonne se spécialise et se concentre encore » n°62 septembre 2004
5 Agreste Bourgogne « agriculture des villes agriculture des campagnes » n ° 57 mai 2004
1 Rénovation des BPA du secteur viticole sous commission 11/03/04 MAPAR
2 Agreste graphagri régions « l’agriculture et l’agroalimentaire dans les régions » 2002
3 Agreste Bourgogne « la viticulture en Bourgogne : progression des surfaces en vigne et mécanisation» n°43 fév 2002
4 RGA 2000
5 www.anefa.org
2 Agreste graphagri régions « l’agriculture et l’agroalimentaire dans les régions » 2002
3 Agreste Bourgogne « la viticulture en Bourgogne : progression des surfaces en vigne et mécanisation» n°43 fév 2002
* Le bois d’œuvre issu des forêts bourguignonnes est exploité par de nombreuses entreprises de travaux forestiers et transformé dans un premier temps par les scieries et les entreprises de tranchage ou déroulage, puis façonné, valorisé par les entreprises de deuxième transformation (menuiserie, parquetterie, tonnellerie, ameublement…).
1 Agreste Bourgogne
2 www.aprovalbois.com
3 Fafsea « diagnostic court sylviculture et récolte de bois, filière forêt en Bourgogne » 2002
[5] Contrat interprofessionnel de progrès pour la filière forêt-bois en Bourgogne, juin 2005, Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Conseil Régional de Bourgogne
* La filière équine peut se définir comme une activité économique à caractère à la fois agricole et de loisir. Cette activité est organisée autour de la production, la transformation, la commercialisation en France et à l’étranger. Les produits sont divers, nous pouvons citer pour illustrer cette diversité un yearling, un poney, une randonnée, une heure d’équitation, des doses d’insémination artificielle…
1 Conseil du cheval Bourgogne « l’inventaire de la filière équine » 2002
2Chambre d’Agriculture de Bourgogne « Inventaire de la filière équine en Bourgogne, synthèse des travaux 2001 » rédigé par Catherine Bloch
1 Conseil du cheval Bourgogne « l’inventaire de la filière équine » 2002
2Chambre d’Agriculture de Bourgogne « Inventaire de la filière équine en Bourgogne, synthèse des travaux 2001 » rédigé par Catherine Bloch
3 www.lesmetiersducheval.com et www.ufm.asso.fr
4 Observatoire économique et social du cheval « les chiffres clés de la filière cheval en « Bourgogne »
5 Les haras nationaux « analyse de l’existant : la filière équine en Bourgogne en 2000 »
1 INSEE Bourgogne Dimensions « l’espace à dominante rurale bourguignon : vers une stabilisation de la population et des emplois » n° 98 janvier 2003
2 Schéma régional des formations sociales 2001/2005
3 Projet de référentiel professionnel du bac pro. « services en milieu rural »
4 Les métiers des services aux personnes : analyse comparée des filières et du devenir des élèves ENESAD Juin 2001
5 Le devenir des élèves de l’enseignement agricole « les élèves et les apprentis diplômés du CAPA en 1997 » enquête 2001 , M Bargeot, J-M Drouet, M Fizaine
6 Le devenir des élèves de l’enseignement agricole « les élèves diplômés du BEPA en 1996 » enquête 2000, M Bargeot, J-M Drouet, M Fizaine
7 Le devenir professionnel des diplômés de BTA sortis en 1999 des établissements d’enseignement agricole. Situation en 2003
1 Conférence permanente du Tourisme Rural – Bilan de 3 années d’activités – Séance plénière du 4 mai 2004
3 Développement de l’agrotourisme et promotion des produits fermiers de Bourgogne ,Bilan des actions engagées sur l’année 2003 , Chambre d’Agriculture de Bourgogne
4 Le tourisme rural en Bourgogne, l’offre en hébergement, avril 2004, Chambre d’Agriculture de Bourgogne
2 Projet de référentiel du bac pro SMR